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Le théologien véritable

Benoît XVI a célébré hier une messe en la Chapelle Pauline à laquelle ont pris part les membres de la Commission théologique internationale.

Dans son homélie, il a parlé du véritable théologien, qui « évite la tentation de mesurer le mystère de Dieu à l'aune de son intelligence ».

« Il y a de grands savants, de grands spécialistes, de grands théologiens, des maîtres de la foi qui nous ont enseigné tant de choses. Ils sont pénétrés d'Ecriture Sainte dans le détail, de l'histoire du salut. Mais ils n'ont pas pu voir le mystère même, le vrai noyau : que ce Jésus était réellement le Fils de Dieu (...). On pourrait facilement citer de grands noms de l'histoire de la théologie de ces deux cents années dont nous avons tant appris, mais le mystère n'a pas été ouvert aux yeux de leur cœur ».

Car, par cette attitude, on se « met au-dessus de Dieu ». C'est le cas des experts qui adoptent une méthode dans laquelle « Dieu n'entre pas », et donc « n'est pas ». « On pêche dans les eaux de la Sainte Ecriture avec un filet qui permet seulement une certaine taille de poissons et ce qui dépasse cette taille n'entre pas dans le filet et ne peut donc pas exister. Et ainsi, le grand mystère de Jésus, Fils fait homme, se réduit à un Jésus historique, réellement une figure tragique, un phantasme sans chair ni os, qui est resté au tombeau, s'est corrompu, est réellement un mort. »

« L'Eglise possède une longue liste de femmes et d'hommes ayant su parvenir à la vérité dans l'humilité, de Bernadette Soubirous à sainte Thérèse de Lisieux, avec une nouvelle lecture de l'Ecriture Sainte, non scientifique, mais entrant dans le cœur de l'Ecriture Sainte, jusqu'aux saints et bienheureux de notre temps : soeur Bakhita, mère Teresa, Damien de Veuster. On pourrait en citer tant. Certains sont même devenus des Docteurs de l'Eglise, qui sont des modèles dont il faut s'inspirer car capables d'annoncer le Mystère pour avoir été touchés par Dieu au plus profond de leur cœur. »

Après sa résurrection, a conclu Benoît XVI, « le Seigneur avait touché le cœur de Saul en route vers Damas, un sage qui ne parvenait pas à voir. Il le rendit aveugle afin qu'il puisse voir. Le plus grand des savants doit se faire petit s'il veut toucher la sagesse divine, qui dépasse de loin toutes les sagesses humaines ».

(Eucharistie miséricordieuse, Zenit)

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