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Vol d'une « œuvre d'art »

C'était une croix en bois, de 2 mètres de haut et 2,50 mètres de large, sur laquelle reposait un linceul rose fixé par des barbelés ainsi qu'un écriteau, comme un titulus au centre de la croix. Sur l'écriteau était inscrite une citation du dramaturge Bernard-Marie Koltès, mort du sida en 1989 : "Tu serais content ici, les Brésiliennes sont sacrément entreprenantes, quel cauchemar ! Heureusement qu'elles ont des frères ! Que Dieu me pardonne !"

Cette « installation » avait été demandée à l'« artiste » Mathieu Cailotto, étudiant aux Beaux-arts de Metz, par le lobby Couleurs gaies, qui l'avait exposée devant ses locaux, en plein centre de Metz. Et voilà qu'elle a subitement disparu.
« Elle est restée plus d'un mois visible. On estime que l'objectif de l'œuvre a été atteint », dit le président de Couleurs gaies.

L'objectif, c'est-à-dire la provocation anti-chrétienne à gros sabots.

L'« artiste » avait proposé son projet aux organisateurs de l'hommage à Koltès. Cela devait être exposé sur le parvis de l'église Sainte-Thérèse... Mais les organisateurs n'avaient retenu que la fin de la citation : « Que Dieu me pardonne », que Mathieu Cailotto avait réalisée en barbelés roses (sans croix)...

Commentaires

  • Monsieur, je suis choquée par la publication de votre article. L'intolérance à laquelle il invite me paraît déplacée dans une époque où chacun se bat pour sa liberté de penser, de vivre, d'être.
    Liberté de penser, ainsi vous avez la vôtre. Quel dommage qu'elle ne soit pas en adéquation avec notre société, sortant difficilement de ses carcans discriminatoires.

  • La liberté religieuse demande que les symboles d'une religion ne soient pas tournés en dérision.

    Vous pouvez exercer votre liberté, mais pas bafouer celle des autres. A titre d'exemple : à quel titre revendiquez-vous la possibilité d'utiliser la croix (symbole exclusivement chrétien) pour la tourner en dérision et interdisez-vous de tourner en dérision les pratiques homosexuelles ? Il n'y a pas deux poids et deux mesures, mais égalité des être humains dans leurs dignités.

    Personne n'est autorisé à tourner en dérision les homosexuels, personne n'est autorisé à tourner en dérision la croix, parce les êtres humains ont en commun, la dignité de la personne humaine (qui n'est jamais un moyen, mais toujours une fin).

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