Le vice-ministre au Développement économique Adolfo Urso a proposé d'introduire dans les écoles publiques et privées une heure de religion musulmane, facultative et alternative à l'heure de religion catholique, pour éviter de laisser les élèves musulmans "dans les ghettos des écoles islamiques intégristes".
Réaction du cardinal Angelo Bagnasco, président de la conférence épiscopale italienne, dans un entretien publié dimanche par le Corriere della Sera :
"L'heure de religion catholique se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre histoire et de notre culture. La connaissance du fait religieux catholique est indispensable pour la compréhension de notre culture. Il ne me semble pas que l'heure de religion envisagée corresponde à cette motivation raisonnable et reconnue."
Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, désormais aligné sur le politiquement correct dans sa version extrême, a qualifié l'initiative d'Adolfo Urso de "bon sens élémentaire qui va dans l'intérêt national de la cohésion sociale". Sic.
La Ligue du Nord a qualifié le projet de "provocation".