L'évangile de ce dimanche commence par la guérison d'un hydropique, chez un pharisien. Jésus en profite pour expliquer qu'il est licite de guérir le jour du sabbat, car celui dont l'âne est tombé dans le puits ce jour-là va l'en sortir. De même Dieu sauve les hommes quel que soit le jour, même le 7e jour de son « repos », qui va devenir le 8e jour du salut.
Ce miracle tient en trois mots. Trois verbes : l'ayant saisi, il le guérit, et le renvoie. Ce qui est peu banal chez le médecin Luc. C'est qu'ici le miracle est seulement l'occasion de l'enseignement sur le sabbat.
Juste avant, il y a un autre verbe. Jésus a demandé si l'on avait le droit de guérir le jour du sabbat. Pour dire que les pharisiens ne répondirent rien, saint Luc emploie le verbe qui veut dire « se tenir tranquille, immobile ». C'est le verbe qui définit le repos du sabbat : il est ici d'une ironie mordante.
Commentaires
intéressant rapprochement
hesychasan
comme également l'hésychasme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hésychasme