Seigneur, Bonté Souveraine,
Je m'abandonne entre Tes bras,
dans les joies et les peines.
Conduis-moi où il Te plaira,
Je ne regarderai pas le chemin à suivre,
Je ne regarderai que Toi,
ma Providence, ma Force, mon Rempart.
Je ne regarderai que Toi qui me guides
comme une vraie mère.
Je suivrai le chemin que Tu me traces,
sans jamais regarder, ni éplucher
les causes des événements,
sans me poser trop de "pourquoi".
Les yeux fermés, je ferai Ta volonté
et non pas la mienne.
Je me tiendrai en repos,
sans désirer autre chose
que ce que Tu m'inspireras de souhaiter.
Je T'offre cette résolution, Seigneur ;
je Te demande de la bénir.
J'y serai fidèle, en me méfiant de ma faiblesse,
et en m'appuyant sur Ta Bonté,
Ta Libéralité, Ta Miséricorde.
Seigneur, j'ai une confiance totale en Toi.
Amen.
Voir aussi son Acte d'abandon, et d'autres citations.
Commentaires
Merci, cher monsieur Daoudal, de nous donner à lire ces textes si purs et si consolant, dans des temps si durs.
Je retiens particulièrement ce passage :
"Je suivrai le chemin que Tu me traces,
sans jamais regarder, ni éplucher
les causes des événements,
sans me poser trop de "pourquoi"."
Le terme "éplucher" est inattendu dans le langage soutenu. Ce mot familier supprime la distance entre la haute spiritualité de la sainte et nous autres, pauvres humains.
De plus ce passage est clairement dirigé contre la superstition qui nous fait voir une récompense dans les événements heureux et une punition dans les événements malheureux.
Dans le fond, cette attitude intellectuelle anéantit l'idéologie irrationnelle et darwiniste de la "réussite" ; laquelle idéologie ravage l'Occident. Ce n'est pas le moindre des mérites de ce texte.
Merci encore.
Merci, cher monsieur Daoudal, de nous donner à lire ces textes si purs et si consolant, dans des temps si durs.
Je retiens particulièrement ce passage :
"Je suivrai le chemin que Tu me traces,
sans jamais regarder, ni éplucher
les causes des événements,
sans me poser trop de "pourquoi"."
Le terme "éplucher" est inattendu dans le langage soutenu. Ce mot familier supprime la distance entre la haute spiritualité de la sainte et nous autres, pauvres humains.
De plus ce passage est clairement dirigé contre la superstition qui nous fait voir une récompense dans les événements heureux et une punition dans les événements malheureux.
Dans le fond, cette attitude intellectuelle anéantit l'idéologie irrationnelle et darwiniste de la "réussite" ; laquelle idéologie ravage l'Occident. Ce n'est pas le moindre des mérites de ce texte.
Merci encore.