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Les Afghans virés du square Villemin par Delanoë

Les CRS se sont relayés toute la nuit dernière pour expulser les Afghans du square Villemin à Paris, qu'ils squattaient, toujours plus nombreux, depuis des années.

Communiqué intégral du très tolérant et très immigrationniste maire de Paris :

« La Ville de Paris est conduite à mettre un terme, à partir de ce soir, à l'occupation nocturne du jardin Villemin dans le 10e arrondissement, par les très nombreuses personnes exilées qui y dorment chaque nuit depuis la fermeture du centre de Sangatte décidée par l'Etat en 2003.

« La fermeture effective pendant la nuit de ce jardin, normalement ouvert seulement en journée, est rendue nécessaire par les difficultés croissantes des personnels de la Ville pour assurer dans des conditions acceptables la réouverture de cet espace au public, chaque matin. En effet, le nettoyage approfondi des lieux s'avère de plus en plus difficile et délicat, compte tenu du nombre croissant des occupants la nuit et de la multiplication des comportements agressifs, au sein des exilés mais aussi récemment vis-à-vis d'agents municipaux.

« Le jardin Villemin reste évidemment ouvert au public pendant la journée.

« Cette mesure prise en liaison étroite avec les services de l'Etat et la mairie du 10e, s'accompagne de la mise à disposition par l'Etat de 80 places d'hébergement, en supplément de celles qui sont déjà aujourd'hui occupées par des personnes exilées, la Ville prenant tout particulièrement soin d'assurer la prise en charge des mineurs. Depuis l'hiver dernier, la Ville a ouvert 20 places supplémentaires gérées par l'association France Terre d'Asile pour mettre à l'abri les jeunes Afghans et finance un kiosque d'orientation et d'accès aux droits, situé dans le 10e dédiées aux personnes exilées. »

Le Monde souligne qu'aucun Afghan n'a accepté de place d'hébergement.

On comprend bien que Delanoë se sert des Afghans pour embêter Sarkozy, qui prétendait avoir résolu le problème de Sangatte. N'empêche. Si une municipalité FN avait pris une telle mesure policière, on imagine le tollé...

(Et en fait Delanoë fait exactement comme Sarkozy : en supprimant un lieu de rassemblement il ne fait que déplacer le problème. Car les Afghans sont toujours là...)

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