"Globalement, les résultats représentent une victoire indéniable pour les partis et les candidats qui soutiennent le projet européen et qui veulent voir l'Union européenne fournir des réponses en termes de politiques à leurs préoccupations quotidiennes. Les forces politiques qui répondent de façon constructive aux défis politiques, et qui se sont engagées de façon constructive lors de la dernière législature, occuperont l'immense majorité des sièges dans le prochain Parlement européen."
Ce commentaire est de José Manuel Barroso, président du soviet européen.
Peu importe que les citoyens ne votent pas, l'essentiel est que les derniers votants reconduisent les forces européistes et que la machine continue de tourner dans le sens voulu.
Et de ce point de vue, les Français qui ont voté ont fait très fort, en marginalisant tout ce qui est de près ou de loin eurosceptique (même si le Front national montre qu'il n'est pas mort) et en mettant à égalité avec le PS un Cohn-Bendit qui est l'emblème bobo de l'euro-mondialisme dans sa version politiquement correcte chimiquement pure.
(Je rappelle que Daniel Cohn-Bendit est vice-président de la section française du Mouvement européen, organisation longtemps - toujours ? - financée par l'ACUE, organisation américaine créée par la CIA. La présidente de la section française du Mouvement européen est Sylvie Goulard, élue sous l'étiquette MoDem dans l'Ouest.)
Commentaires
60% d'abstentions soient 26.4 millions de votants, 44 millions d'électeurs - 26.4 = 17.6 millions17.6 * 27.8% = 4.86 millions votants pour l'UMP4.86 / 44 * 100 = 11.04 % des voix des français pour l'UMP en fait en réalité
N'oublions pas non plus que les listes vraiment à droite ont quatre élus, soient 5,33 % des élus alors qu'ils ont bénéficié de plus de 11 % des voix. C'est l'inverse en particulier pour le "Front de gauche" (6% des exprimés et quatre élus).
Cela est dû à un découpage malhonnête, un découpage sans autre justification que la volonté de fraude. Cela entache l'élection de déloyauté (inégalité des suffrages).
D'autre part la propagande idéologique obsédante, dans les médias, les écoles, par le clergé entache ces élections d'une autre d'irrégularités de fond.
Nous ne sommes pas dans un Etat de droit, ni dans une démocratie.
On ne peut que s'incliner devant les résultats, et, effectivement, les mondialistes ont gagné, et les maigres sièges emportés par la droite nationale ne les effrayeront pas.
Sinon, c'est juste un tour de jeu des chaises musicales qui vient de se jouer entre rigolos : les rigolos du PS, et le grand rigolo du Béarn (Bayrou) perdent des sièges au profit d'autres rigolos : Cohn-Bendit, le "sympathique" soixante-huitard; Bové, le "brave paysan" moustachu; Eva Joly, "l'intègre magistrate"...
Décidément, les bobos sont cruels, et zappent à tour de bras : Exit le PS, qui sent un peu trop la naphtaline : C'est vrai, quoi, la SFIO, le congrès de Tours, celui d'Epinay, tout cela ne fait plus rêver, et n'est plus destiné qu'aux musées... Exit Bayrou, qui, un temps, leur avait plu, et qui commençait à y croire sérieusement... Et voilà qu'ils nous offrent cette étrange coalition entre Dany le rougeot et José le moustachu ! Au fond, pas si étrange que cela, car, n'oubliez pas, que, enfants gâtés, capricieux, les bobos veulent de la nouveauté. Mais que les nouveaux promus fassent attention, le bobo est versatile !
Enfin, pendant que ces gugus veulent que l'on mange moins de viande pour économiser l'eau (vu sur leur tract !), les mosquées poussent comme des champignons, dans l'indifférence générale, un peu, comme, paraît-il, on discutait fermement du sexe des anges, à Constantinople, la veille de la (fatale) invasion islamique...