De plus en plus de musulmans veulent se faire enterrer en France dans un cimetière islamique, ce qu'interdit la loi. Une association vient pourtant d'en faire la demande.
L'initiative est unique en France, et risque de froisser les défenseurs de la laïcité. Une association de musulmans de Limoges recherche activement, et ce depuis plusieurs mois, un terrain dans la Haute-Vienne qui permettrait d'accueillir un cimetière uniquement réservé aux musulmans. Les membres de l'AMLF (Association des musulmans de Limoges pour la fraternité) savent bien que la loi française interdit les cimetières confessionnels et n'autorise que les carrés à l'intérieur des cimetières communaux. Mais le président Fethi Belabdelli compte bien trouver un moyen légal pour le créer...
A Limoges, la place ne manque pourtant pas au carré musulman du cimetière de Louyat. Mais les anciens, comme Mohamed Anfouh, refusent d'y être enterrés. « J'habite Limoges, mes enfants et petits enfants vivent en France. J'aimerais reposer ici, mais sur un terrain réservé aux musulmans », martèle cet homme de 62 ans.
« Beaucoup d'anciens ne veulent pas être enterrés aux côtés des juifs, des chrétiens, et encore moins des athées », explique le secrétaire de l'AMLF, Mohamed Ouladmoussa.
(Le Parisien, via François Desouche)
Commentaires
Dans mon adolescence, je me rendais à vélo aux portes d' Ariège (Le Mas d'Azil) où se trouve un cimetière uniquement protestant (voir aussi Le Mazet St Voye, Hte Loire) et il me plaisait de déchiffrer les citations bibliques gravées sur les tombes.Je connais aussi Limoges, ses quartiers Nord du joli nom de Baubreuil sont déjà assez islamisés, pour une ville anciennement enclavée et secondaire ! Mon avis est que, dans le fond, il est logique pour les mahométants, fausse religion, de vouloir affirmer en nombre, partout, leur identité, ce que leur demande le Coran et ce qui est anormal est que nous, catholiques, permettions dans nos cimetières où se trouve toujours un grand crucifix pour tous les défunts, que d'autres religions co-existent ou, pire, que nous tolérions les profanations sataniques, ne fleurissions plus les tombes et banalisions la crémation.Il ne faut pas s'étonner, quand on abandonne tout, pan à pan, de se retrouver occupés par des adeptes de sacrifices animaliers et de conquête per le cimeterre !