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Saint Ubald

(...) Ayant été ordonné prêtre, il distribua son patrimoine aux pauvres et aux églises, et étant entré chez les Chanoines réguliers de Saint-Augustin, il établit cet institut dans son pays, et y vécut quelque temps très saintement. La réputation de sa vertu s'étant répandue, le pape Honorius II le contraignit à prendre le gouvernement de l'Eglise de Gubbio, et Ubald reçut la consécration épiscopale.

Ayant pris possession de son Eglise, il ne changea rien dans sa manière de vivre accoutumée; mais il éclata toujours plus en tout genre de vertus, procurant le salut des autres par ses paroles et ses exemples, et devint le parfait modèle de son troupeau. (...)

Deux ans avant de sortir de cette vie, il fut affligé de longues maladies; et, purifié comme l'or dans la fournaise par les plus cuisantes douleurs, il ne cessait de rendre grâces à Dieu. Enfin, le jour de la Pentecôte, il s'endormit dans la paix, illustré par ses saintes œuvres et par ses miracles, après avoir dignement gouverné durant longues années l'Eglise qui lui avait été confiée. Le pape Célestin III le mit au nombre des Saints. Son pouvoir éclate particulièrement pour mettre en fuite les esprits immondes. Son corps, demeuré sans corruption après tant de siècles, reçoit les hommages des fidèles de la ville de Gubbio, que plus d'une fois il a délivrée des calamités qui la menaçaient.

(Bréviaire)

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