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Saïd, Dari et Aziz, et Me Mignard

Les trois jeunes qui ont tenté de braquer un fourgon de transport de fonds à Tremblay-en-France (sic) la semaine dernière étaient en effet très jeunes : 14, 15, 16 ans.

Ils se prénomment Saïd, Dari et Aziz.

Ils ont un avocat. Pas commis d'office. C'est le prestigieux Me Mignard, dont le cabinet se trouve place Vendôme.

Commentaires

  • Ils pourraient se prénommer Pierre,Jacques,Jean:la justice serait la même.Tous les hommes sont égaux et il n'y pas de peuple élu;tous sont appelés.

  • Vous n'avez pas compris, bergerac. Si ces personnes avaient été des français de souche de milieu modeste, ce prestigieux avocat de la place Vendôme n'aurait pas bougé le petit doigt.

  • Dary est un prénom chrétien, à ma connaissance.

    Quant à l'affirmation qu'il n'y a pas de peuple élu, vous voulez sans doute dire qu'il n'y a pas de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et par conséquent pas de droit sur le territoire.

    Vous devez aussi condamner l'opinion selon laquelle la ouma est la "meilleure communauté".

    Vous devez condamner le premier paragraphe de la "déclaration des droits de l'homme en islam promu et défendu notamment par la Turquie dans l'OCI ;

    "Réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Ummah islamique, dont Dieu a fait la meilleure Communauté; qui a légué à l'humanité une civilisation universelle et équilibrée, conciliant la vie ici-bas et l'Au-delà, la science et la foi; une communauté dont on attend aujourd'hui qu'elle éclaire la voie de l'humanité, tiraillée entre tant de courants de pensées et d'idéologies antagonistes, et apporte des solutions aux problèmes chroniques de la civilisation matérialiste;"

    Ce qui constitue une agression absolument condamnable des matérialistes et une affirmation de l'inégalité des êtres humains.

  • La présence d'un avocat prestigieux ne changera rien à l'affaire;la justice se fait amplement sa religion par elle-même;les innocents sont acquittés et les coupables punis qu'ils s'appellent Pierre,Jacques ou Moussa,Ibrahim.
    La République ne fait pas de distinctions entre ses enfants.
    Merlin,je ne m'occupe pas de ces billevesées;pour moi,il n'y a pas de peuple élu,tous sont appelés et les musulmans défendent leur point de vue comme les chrétiens et c'est Dieu qui aura le dernier mot et qui condamnera tout orgueil et toute prétention.
    "Laissez venir à moi les petits enfants",pas les docteurs de la loi.
    L'amour est vie,la haine mort.

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