Dans un avis publié ce jour, la Halde considère qu'il est nécessaire de revoir l'article 28 de la loi de 1905, qui peut être aujourd'hui considéré comme « source de discriminations ».
La Halde rappelle que cet article est celui qui interdit « d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions ».
Si cette « exception » pouvait se comprendre à l'époque, comme « témoignage de bienveillance de la République envers le christianisme » qui était alors quasiment la seule religion pratiquée en France, elle est aujourd'hui « constitutive d'une discrimination » à l'égard des croyants d'autres religions, affirme la Halde.
De ce fait, la Halde demande qu'il soit envisagé de supprimer les « signes ou emblèmes religieux » qui ont été apposés sur les édifices servant au culte. Constatant qu'il s'agit « dans la quasi-totalité des cas de signes ou emblèmes chrétiens », elle appelle les diverses confessions chrétiennes à « prendre modèle sur les musulmans », qui « n'apposent pas de signes ou emblèmes religieux » sur les minarets des mosquées.
La Halde considère que l'exception formulée à l'article 28 peut continuer de concerner les musées, à la condition que ceux-ci « veillent à ce que ne soient jamais exposés de signes ou emblèmes religieux d'un seul culte ».
Et elle fait la même observation pour les cimetières, non sans ajouter que dans un « véritable esprit de laïcité », ces « lieux publics devraient rester vierges de toute référence confessionnelle ».
Ce qui est particulièrement odieux est que la Halde publie cet avis au moment où les évêques de France sont réunis à Lourdes. On espère qu'ils réagiront fermement à cette provocation.
Commentaires
la halde est un organisme tête de pont de la révolution, avec comme objectif la destruction de l'identité française, pour préparer le terrain à la "république universelle".
Elle s'est fixée des objectifs, et procède habilement, comme les révolutionnaires savent le faire. Pas question de passer en force, on commence par "considérer comme nécessaire", on lance le débat.
Naturellement, une majorité se dégagera pour se récrier d'une telle proposition si anti-française. Dans un premier temps, la halde n'insistera pas, fera presque profil bas, puis, quelques mois plus tard, elle reviendra à l'assaut, essuiera peut-être un nouveau refus, plus tiède que l'ancien, et, comme les vagues, qui, avec l'aide du temps, et au moyen de leur mouvement perpétuel, arrivent à éroder les roches les plus resistantes, elle reviendra avec sa proposition et finira par triompher.
Ce qui nous paraît gros aujourd'hui ne le sera plus dans quinze-vingt ans, et la disparition des croix est programmée.
Quoi qu'il en soit, s'il est une force sur laquelle on ne peut compter, c'est bien malheureusement sur les évêques. Sans attendre l'avis de la halde, qui n'existait d'ailleurs pas en 1968, ils ont d'eux-mêmes retirer les croix dans les églises, des autels, cette nouvelle "considération" de la halde ne devrait donc pas trop les choquer.
Ajoutons que, dès son discours d'inauguration de la réunion des évêques de France, le Cardinal Vingt-Trois s'est distingué par une sévère critique de la Curie romaine. Ils sont plus préoccupés par la messe de Saint Pie V que par la halde, c'est ce qu'on appelle des idiots utiles.
Poisson d'avril !
Mais tellement vrai.
Vous vous êtes moqué de la pensée unique, j'appelle la HALDE;
C'est si crédible que je n'ai rien vu !
Cependant, méfions-nous que cela ne devienne pas un jour réalité. Quant au discours du Cal Vingt-Trois, ce n'était pas un poisson d'avri, hélas !
Bien sûr Ysengrin, ce poissson d'avril est plus profond qu'il n'y paraît.
La HALDE est un organisme chargé par l'Etat de dire la morale. Il peut dire ce qu'il veut puisqu'il n'a aucun titre et n'est contrôlé par personne. Il usurpe la fonction de l'Eglise.
D'ailleurs ce "poisson d'avril" est parfaitement rédigé, il n'a aucun défaut "doctrinal", il n'a contre lui que l'exigence de destructions de nombreuses oeuvres d'art sous prétexte de non-discrimination, ne "passerait" pas dans le public qui n'est pas (encore ?) assez abruti par la télévision. Donc "prudentiellement" (si l'on peut dire) la HALDE ne peut prendre un avis comme cela.
Encore un preuve que cet organisme est immoral, purement opportuniste pour appliquer une idéologie anti-France, anti-chrétienne.
La plus grande discrimination qui se pratique aujourd'hui est celle qui discrimine les foetus qui peuvent vivre et ceux que l'on peut mettre à mort.
Mais cette discrimination là, la plus grave, la plus horrible de toutes, vous pouvez toujours courir ni la HALDE, ni nos évêques (hélas) ne la dénonceront.
Ils sont trop occupés, nos évêques, au quart d'heure de la haine contre Mgr Williamson pour avoir encore le temps de défendre la loi naturelle. Leurs journées, comme les nôtres, n'ont que vingt-quatre heures.
Votre commentaire garde sa pleine valeur.
Bien sûr Ysengrin, ce poissson d'avril est plus profond qu'il n'y paraît.
La HALDE est un organisme chargé par l'Etat de dire la morale. Il peut dire ce qu'il veut puisqu'il n'a aucun titre et n'est contrôlé par personne. Il usurpe la fonction de l'Eglise.
D'ailleurs ce "poisson d'avril" est parfaitement rédigé, il n'a aucun défaut "doctrinal", il n'a contre lui que l'exigence de destructions de nombreuses oeuvres d'art sous prétexte de non-discrimination, ne "passerait" pas dans le public qui n'est pas (encore ?) assez abruti par la télévision. Donc "prudentiellement" (si l'on peut dire) la HALDE ne peut prendre un avis comme cela.
Encore un preuve que cet organisme est immoral, purement opportuniste pour appliquer une idéologie anti-France, anti-chrétienne.
La plus grande discrimination qui se pratique aujourd'hui est celle qui discrimine les foetus qui peuvent vivre et ceux que l'on peut mettre à mort.
Mais cette discrimination là, la plus grave, la plus horrible de toutes, vous pouvez toujours courir ni la HALDE, ni nos évêques (hélas) ne la dénonceront.
Ils sont trop occupés, nos évêques, au quart d'heure de la haine contre Mgr Williamson pour avoir encore le temps de défendre la loi naturelle. Leurs journées, comme les nôtres, n'ont que vingt-quatre heures.
Votre commentaire garde sa pleine valeur et il était normal de croire à ce "poisson d'avril" particulièrement instructif.
Ouf ! Ce n'était qu'un poisson d'Avril n'est ce pas ?
MAIS... Le premier signe de reconnaissance des chrétiens n'était-il pas un poisson ?
Oui, il s'agissait d'un poisson d'avril.
Bravo à Louis pour son commentaire.
On peut tout imaginer de la Halde, et il est probable que plusieurs membres de cette institution aimeraient pondre un tel avis.
Toutefois, ce n'est pas si simple.
J'ai omis volontairement un mot de l'article 28. Il dit:
Il est interdit, A L'AVENIR, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit.
Donc, même si on revenait sur l'exception, il resterait impossible de supprimer les croix existant avant 1905. (A moins de modifier complètement l'article et d'en faire une interdiction totale, ce qui paraît tout de même impensable.)
Notons que la loi de 1905 est contraire à la liberté religieuse et totalitaire dans on essence.
Elle impose l'idéologie laïcisto-maçonnique. Si lepeuple français veut être ouvertement chrétien, personne n'a de titre à l'en empêcher.
aux armes : rosaire