L'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a diffusé son quatrième rapport annuel Publicité et Diversité.
Sur les 56 406 campagnes diffusées en TV, presse et affichage, étudiées par le rapport, 7% seulement font apparaître des "personnages perçus comme non-blancs". Ce taux « très faible » (?) est malgré tout en progression de 4 points par rapport à 2005. En revanche, l'attribution à des "non-blancs" de rôles dévolus d'ordinaire à des "blancs" a gagné dix points en quatre ans : baptisé taux d'indifférenciation, il atteint 29% en 2008, et semble traduire une banalisation de l'usage de populations différenciées. La représentation des "non-blancs" demeure toutefois très liée au sport ou à la musique, qui constituent 29% des contextes. L'étude note en outre un taux encore faible de "non-blancs" dans des rôles sociaux valorisants. Les auteurs du rapport soulignent qu'une grande partie des 56 406 annonces prises en compte ne comportent pas de personnage du tout, ce qui invite à considérer les proportions indiquées avec prudence. Sic.
Commentaires
Pourtant dans la pub, comme dans les films, le blanc est systématiquement l'idiot, le malhonnête, le méprisable. Donc les statistiques sont faussées plus encore.