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Le faux nez de l’homoparentalité

Communiqué de Bruno Gollnisch

Le projet de loi de Mme Morano n'a pas pour but de consacrer le droit de l'enfant d'entretenir des relations avec le beau père ou la belle mère qui a contribué à l'élever.

Ce projet est explicitement destiné aux couples de même sexe et non pas seulement aux beaux parents tels qu'on l'entend généralement. Son but est donc d'ouvrir la voie à l'adoption par les couples homosexuels, et d'affaiblir encore un peu plus la structure traditionnelle et naturelle de la famille.

Le gouvernement travaille aussi à une réforme du PACS qui l'assimilera encore un peu plus au mariage.

En s'abritant derrière un droit de l'enfant dont il se moque en fait éperdument, le gouvernement de M. Sarkozy a cédé à une poignée d'activistes pour qui "l'acquisition" d'un enfant est un droit, comme celle d'un chien ou d'un poisson rouge.

Il est urgent d'arrêter cette dérive. Tous les Français de bon sens doivent réagir contre ce projet, comme l'ont déjà fait bon nombre d'associations familiales. On regardera avec intérêt l'attitude de l'UMP.

NB : Bruno Gollnisch a signé la pétition en ligne pour une famille naturelle.

Commentaires

  • Permettez-moi de vous dire que je suis d'accord avec la famille naturelle. C'est pouquoi, il faudrait aménager l'adoption de façon à ne pas mentir à l'enfant qui a droit à la vérité dès son plus jeune âge (il a droit aussi à ce qu'on ne lui parle pas du "père Noël)

    Cependant, je pense à mon cas personnel. Père de huit avec la soeur de l'abbé Laguérie, enfants vivant (une est morte le 30 avril 2008), je suis privé de voir mes enfants par l'abbé Laguérie, sous de fallacieux prétextes. Je m'en suis plaint aux autorités ecclésiastiques qui n'ont pas daigné me répondre.

    Dans ces conditions, je me dis : si pour des raisons idéologiques, pseudo-religieuses (je ne suis plus lefebvriste) on peut priver un père de ses enfants et des enfants de leur père, à quel titre, les lefebvristes et même les catholiques vont-ils demander que les pères ou les mères ne soient pas évincés de leur droit-devoir d'éducation et de relations donnés par la nature ?

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