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Big Brother chez les médecins

Les députés ont adopté ce matin l'article 18 du projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" qui contient une disposition reconnaissant la méthode du testing auprès des médecins généralistes, des spécialistes ou des dentistes afin de "démontrer l'existence du refus discriminatoire".

Selon le texte, une discrimination a lieu lorsqu'un médecin ou un dentiste refuse de soigner un patient titulaire de Couverture maladie universelle (CMU), de l'Aide médicale de l'Etat (AME) ou en raison notamment de ses moeurs, son origine ou son sexe.

Toutefois, l'inversion de la charge de la preuve n'a pas été retenue, alors qu'elle est de règle en la matière, quoique en totale contradiction avec les principes du droit. (Ce sera donc à l'éventuel discriminé de prouver qu'il a été victime de discrimination, et non au médecin de prouver qu'il n'y a pas eu de discrimination.)

Commentaires

  • Et voilà comment un médecin, aura des ennuis pour avoir soigné les gens. Il lui faut déjà avoir une comptabilité, payer des impôts sur le revenu, la CSG, le CRDS etc. alors qu'il a étudié des années, qu'il exerce une profession dangereuse et est mal payé selon un tarif imposé, qu'on lui impose des "confrères" avorteurs, c'est-à-dire tueurs, et il va passer en jugement devant des juges incultes et obtus et très souvent corrompus (c'est-à-dire francs-maçons).

    Périsse les hommes plutôt que nos idées disent les révolutionnaires. C'est une application pratique.

    Cela dit, les principes ordonnent aux médecins de ne faire acception de personne et c'est justice. Mais le médecin n'a pas à subir le contrôle de personnes de moralité douteuse qui forment le personnel judiciaire français, alors qu'il ne devrait passer en jugement qu'en cas non secours à une personne en danger grave et devant ses pairs et devrait passer en jugement et être interdit de profession en cas de prescription de la vénéneuse pillule, du mortifère stérilet ou de pratique de l'assassinat qu'est l'avortement.

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