« La Messe tridentine fut destinée à ceux qui étaient incapables d'opérer la transition du latin à l'anglais (ou à d'autres langues) après le Concile. Mais on n'y constate aucune participation du peuple, et je ne crois pas qu'elle instille l'esprit du Christ parmi nous. »
Propos du cardinal Roger Mahony, archevêque de Los Angeles.
Commentaires
Encore un cardinal schismatique par refus de communion avec une partie de l'Eglise ! (voir le droit canon)
"je ne crois pas qu'elle instille l'esprit du Christ parmi nous." C'est même hérétique puisque cette messe a été approuvée par un pape. Or les prières approuvées ne peuvent contenir d'erreur ou être dangereuses.
Bon, le cardinal n'a pas dû réfléchir assez avant de parler...
"La participation active aux mystères sacro-saints et à la prière publique et solennelle de l'Eglise, a dit Pie X, est "la source première et indispensable du véritable esprit chrétien" (Motu Proprio d 1903).C'est par le saint sacrifice de la messe et par les sacrements qui constituen l'essence même de la liturgie, que l'Eglise sanctifie les âmes." (Extr. de la préface du missel quotidien et vespéral par Dom Gspar Lefebvre qui, bien entendu, ne connaissait aucune autre messe que celle codifiée par St Pie V.Elle est pleinement sacrificielle, sacramentelle et la prêtre n'"anime" pas, ne "préside" pas, il représente Notre Seigneur, face à la croix et, bien entendu, les chrétiens y participent solennellement en répondant pour leur partie, chantant, s'agenouillant avec lui, communiant en état de grâce, écoutant la prédication, l'épître, l'évangile.Leur seule présence n'est-elle pas une participation pleine et entière sans qu'il soit besoin d'inventer, d'innover, de faire venir des bénévoles au micro etc?Comment peuton être évêque et méconnaitre voire mépriser la sainteté de la liturgie vénérée durant des siècles et s'inspirant de l'exemple des apotres même, allant non dans la simplification, l'appauvrissement mais vers plus de grandeur, de beauté et de sainteté.?
Ce cardinal confirme que le pape a encore beaucoup de travail à accomplir pour imposer l'herméneutique de la continuité à ceux qui considèrent que l'Eglise date de 1969.