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Au diable la légalité

Au fond, ça ne sert à rien de ratifier le traité de Lisbonne. Puisqu'on a le texte, il n'y a qu'à l'appliquer... Et on va le faire, et on le fait déjà.

C'est en substance ce qu'ont déclaré plusieurs hautes personnalités, hier, lors de la réunion de la Conférence des présidents des Parlements des 27, au Palais Bourbon (qui se termine aujourd'hui).

Bernard Accoyer a demandé la « mise en œuvre anticipée » des dispositions du traité donnant soi-disant « de nouveaux pouvoirs aux Parlements nationaux ».

Le Parlement italien a déjà adapté son règlement, « comme si le traité était déjà ratifié », a déclaré Gianfranco Fini.

« Il faut anticiper pour être prêts avant même l'adoption du traité », a opiné le président de la Chambre des députés tchèque.

Et pour l'élargissement, c'est la même chose. Il y avait là les présidents des Parlements croate, macédonien et turc, avec des délégations aussi nombreuses que celles des pays membres de l'UE...

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