Hier, avant l'Angélus, Benoît XVI a une nouvelle fois demandé qu'on prie pour lui :
Ce dimanche coïncide avec la fête de la Chaire de saint Pierre, une fête liturgique importante qui met en lumière le ministère du Successeur du Prince des Apôtres. La Chaire de Pierre symbolise l'autorité de l'évêque de Rome, appelé à accomplir un service particulier vis-à-vis de tout le Peuple de Dieu.
Chers frères et sœurs, cette fête m'offre l'occasion de vous demander de m'accompagner de vos prières, afin que je puisse accomplir fidèlement la haute tâche que la Providence divine m'a confiée en tant que Successeur de l'apôtre Pierre.
Immédiatement après le martyre des saints Pierre et Paul, l'Eglise de Rome s'est en effet vu reconnaître le rôle primatial dans toute la communauté catholique, rôle attesté déjà au IIe siècle par saint Ignace d'Antioche.
Ce ministère singulier et spécifique de l'évêque de Rome a été rappelé par le concile Vatican II. De là vient aussi l'existence légitime, "au sein de la communion de l'Eglise, des Eglises particulières jouissant de leurs traditions propres, sans préjudice du primat de la Chaire de Pierre qui préside au rassemblement universel de la charité, garantit les légitimes diversités et veille en même temps à ce que les différences ne nuisent point à l'unité, mais lui soient profitables" (Lumen gentium, 13).
Chers frères et sœurs, cette fête m'offre l'occasion de vous demander de m'accompagner de vos prières, afin que puisse s'accomplir fidèlement le haut devoir que la Providence divine m'a confié comme Successeur de l'apôtre Pierre.
Après l'Angélus, le pape a dit en français :
En ce jour de la fête de la Chaire de saint Pierre, je vous invite à prier pour le Pape, humble Successeur de Pierre, et pour l'unité de l'Église !
Et en allemand :
Demandons à saint Pierre que, par son intercession, la confusion et les tempêtes n'ébranlent pas l'Église, que nous restions fidèles à une foi authentique ; demeurons dans l'unité et vivons dans l'amour réciproque.