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Le blasphème d’Aymeric Chauprade

Le Point publiait hier sur son site internet la version longue d’un article paru ce matin dans l’hebdomadaire. Il s’agissait d’une dénonciation d’Aymeric Chauprade, professeur de géopolitique au Collège Interarmées de Défense. L’homme avait déjà un passé lourdement chargé, rappelle Le Point : il fut directeur de campagne de Philippe de Villiers aux européennes de 2004, il est « très réservé sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne », il a « planché en juillet 2007, parmi d'autres intervenants aux idées affirmées, lors des Universités d'été du mouvement Renaissance catholique sur le thème : "le nationalisme est-il un péché ?", et il s’est montré critique sur le récent Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

Mais là où il franchit vraiment la ligne jaune, c’est qu’il ose mettre en doute la version officielle des attentats du 11 septembre.

Aujourd’hui, en fin de matinée, Hervé Morin, ministre de la Défense, a déclaré (au Point, bien sûr) : « Quand j'ai appris cela mardi soir, j'ai donné pour consigne au général Desportes, le directeur du Collège interarmées de défense, de ne pas conserver ce monsieur Chauprade dans son corps enseignant. Il n'a absolument rien à faire à l'École militaire. »

Le texte d’Aymeric Chauprade qui lui vaut d’être brutalement limogé sans autre forme de procès sont les pages 14 à 24 de son dernier livre Chronique du choc des civilisations, paru le 23 janvier. On en trouvera l’essentiel ici.

Son « crime » est de rappeler que la thèse officielle se heurte à de nombreuses invraisemblances et que la thèse du complot n’est pas dénuée de fondements.

Une fois encore, on constate que la liberté d’expression a disparu en France.

(Merci au Salon Beige)

Commentaires

  • Le devoir de réserve que lui imposent ses fonctions de professeur au CID et son état d'officier de réserve aurait du l'amener à un peu plus de retenue et en particulier à ne pas faire état de ses fonctions de professeur au CID en "quatrième de couverture"... comme s'il s'agissait d'une référence en matière de légitimité et d'autorité. Pour ce qui est de ses idées il est libre de les avoir mais pas de les exposer en se présentant de cette manière... Il ne se présente pas comme professeur à Neufchatel ou à Descartes...

  • La défense de la vérité n'a que faire d'un devoir de réserve qui autrefois se concevait quand le pouvoir politique était légitime et moral.
    La question ici c'est la suivante: les comploteurs sont au pouvoir, ils complotent contre la civilisation chrétienne, contre les peuples et leurs traditions. Les manipulations du type WTC 911 étaient courantes auparavant (Pearl Harbour, dépêche d'Ems, Irak) mais n'ont jamais atteint un tel degré.
    Montrer les incohérences des explications officielles, l'absence de réponse "cause toujours" aux interrogations légitimes, c'est très très mauvais signe. Le complot a commencé il y a un certain temps par un "Non serviam". La réponse d'un individu soumis au devoir de réserve envers son supérieur Lucifer fut "Qui es ut Deus?". Et les comploteurs actuels sont les fils de ce Lucifer. CQFD

  • je constate que les adeptes du complot version 19e siècle/début 20e ne sont pas tous morts. En être encore là pour combler son incapacité à comprendre et expliquer le monde, c'est dramatique. Et on s'étonnera que la droite nationale ne soit pas crédible......

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