L’AFP cite des propos du cardinal Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, à propos de la levée des excommunications et de l’affaire Williamson :
« J'observe ce débat avec une grande inquiétude. Il y a eu des malentendus et des erreurs de management de la Curie. Le Pape a voulu ouvrir le débat car il veut l'unité à l'intérieur comme à l'extérieur. Mais ces évêques sont toujours suspendus. »
On comprend bien qu’à travers les « erreurs de management de la Curie » le cardinal Kasper vise en fait le pape. Et qu’il le fait pour tenter de calmer les organisations juives…
Mais peu importe. Ce que je relève dans cette dépêche est sa dernière phrase :
« Les évêques, membres de la Fraternité Saint Pie X, avaient été excommuniés il y a vingt ans pour avoir refusé les enseignements du Concile Vatican II notamment la déclaration "Nostra Aetate" selon laquelle les juifs sont les "frères aînés" des chrétiens. »
Voilà un nouvel exemple du niveau de l’information religieuse de l’AFP.
La déclaration Nostra Aetate ne parle pas des juifs comme des « frères aînés » des chrétiens. L’expression ne s’y trouve pas. L’idée non plus.
Je trouve d’ailleurs cette déclaration, en ce qui concerne les juifs, excellente. Il n’y a pas un mot à changer. Ce qui n’est pas le cas, hélas, de plusieurs documents ultérieurs du Saint-Siège, ou de l’équivoque de la commission pour les relations religieuses avec le judaïsme « rattachée » au Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, avec un même président.
Commentaires
Il est certain que nous sommes juifs, même si nous sommes d'origine de la gentilité (d'ailleurs certains juifs peuvent être issus de la gentilité)
Rom 11,24. En effet, si tu as été coupé sur un olivier sauvage de sa nature, et enté, contre ta nature, sur l'olivier franc, à combien plus forte raison ceux qui sont les branches naturelles seront-ils entés sur leur propre olivier?
Traduction Fillion (site magnificat)
Je sais que vous n'êtes pas d'accord avec moi, monsieur Daoudal, mais je répète que les juifs ont un rôle à jouer encore aujourd'hui et encore avec le talmud dans le mystère du salut. C'est pourquoi, il ne me choque pas qu'ils soient rattachés à l'unité des chrétiens. Bien sûr je ne considère pas le talmud comme une autorité doctrinale au même titre que le Nouveau Testament, mais comme un recueil de textes dont certains sont intéressants et instructifs. Ce n'est pas de moi, mais de Pascal et de Bossuet et l'antisémitisme est déjà condamné dans le catéchisme du Concile de Trente (raison de la mort de Notre Seigneur Jésus-Christ)
C'est pourquoi je bondis chaque fois que j'entends que le concile Vatican II a mi fin à l'enseignement du mépris et patati et patata. C'est faux, il reprend une idée très ancienne dans l'Eglise puisqu'elle remonte aux apôtres (tous juifs) et à l'Apôtre sans interruption jusqu'à aujourd'hui.
St Paul parle de la conversion des juifs à la fin des temps. Ce n'est pas la branche pharisienne, coupée de l'olivier qui a quoi que ce soit à apporter: le Talmud est un écrit anti-chrétien par nature: il confirme le refus absolu du Messie, au point de falsifier la chronologie de l'Ancien Testament (décalage de 240 ans) pour éviter que les prophéties de Daniel désignent le temps de la venue de Messie. Ce décalage de 240 ans explique l'explosion de faux messies juifs à la fin du 3e siècle aprsè J.C.
Confondre la secte pharisienne avec le peuple juif ne peut que mener au mondialisme de l'Antéchrist. La vocation du peuple juif, trompé par ses chefs, est de revenir au Christ. Seulement ainsi ils reprendront leur place "d'aînés". Voir ce qu'en disent les grands juifs convertis du XIXe siècle Drach, Lehman, Ratisbonne etc...
Et Kasper, qui ne croit pas à la divinité du Christ ,n'a pas voix au chapitre. Qu'il la ferme.
A préciser que les quatre évêques et Mrg Lefebvre lui-même n'ont pas été excommuniés pour les raisons ci dessus invoquées mais de façon "automatique" entraînée par la consécration sans mandat pontifical.Je me réjouis du reste des précisions sur ces affaires apportées sur Radio Courtoisie, lundi dernier notamment, par deux interventions de l'abbé Barthe ( voir ses articles intéressants dans "''homme nouveau" en vente à la librairie Téqui, par ex; et l'abbé Régis de Cacqueray.
Concernant les juifs, ils ont été élus en tant que peuple par l'"ancienne alliance" mais le "nouveau testament" leur propose de reconnaître le Messie en N.S Jésus-Christ qui, par son Sacrifice, a annulé et accompli les anciennes cérémonies.Ainsi donc, tous ceux qui acceptent le Sauveur désormais et de façon universelle sont les bénéficiaires de l'"élection".Le "nouvel Israël", c'est les Chrétiens, si je ne me trompe.
(On va voir, petit à petit, qu'un grand nombre de dsinformations ont été véhiculées à propos de Mrg Lefebvre, des prélats qui faisaient bloc comme lui pendant le Concile même contre les progressistes ,du séminaire puis de la Fraternité St Pie X qui ne se sont jamais organisés en "contre Eglise".Et ces mensonges, aproximations, inimités diverses sont le fait non seulement des enemis de la religion et des modernistes eux-mêmes mais de rivalités internes au sein de la Tradition.)
excellente réponse de duport à denis merlin, qui a tendance à d'emmêler les pinceaux....
à Duport
Le cardinal Kasper est hélas loin d'être irréprochable, mais de là à affirmer qu'il ne croit pas à la divinité du Christ...
Une telle accusation ne peut être formulée sans apporter une preuve.
En effet, il ne faut pas une preuve mais des preuves, sachant que ces "preuves" sont assez anciennes et que Kasper a peut être changé d'avis (même si cela n'a pas été porté sur la place publique). Mais ce qui est écrit est écrit... Ce n'est pas la responsabilité morale de Kasper qui est en jeu, ce sont ses écrits "factuels".
Donc voici: ordonné en 1957, élève puis assistant de Hans Küng (comme Ratzinger d'ailleurs) à Tübingen, évêque de Rottenburg-Stuttgart vers 1989 il a écrit en 1974 "Jesus Christ" et en 1984 "le Dieu de JC" où la fameuse et fumeuse théorie du "brave charpentier, découvrant peu à peu la mission divine qui lui était confiée" (reprise par tant et tant de prêtres et évêques) était évoquée. Théorie largement répandue par Kung et Rahner. Des amis Allemands étudiants en théologie à Tübingen à l'époque en étaient hypnotisés, à ma grande frayeur. Mais je dois être de la race des momies irréformables.
Dom Amorth, exorciste à Rome avait dit, à l'occasion du sabotage du rite d'exorciste début années 2000: "c'est tout le Vatican qu'il faudrait exorciser!"
Petit complément et précision:
Dom Amorth croit au Diable, puisqu'il lui commande au nom de JC de quitter les possédés, dans l'exercice de ses fonctions. Ce n'est plus le cas de la majorité du clergé catholique: "le diable, un mythe à usage des peuples incultes, nous, petits génies issus de l'évolution du singe, nous sommes plus évolués que nos aïeux". Demandez à votre évêque s'il a nommé un exorciste dans votre diocèse? Ils préfèrent, la plupart (soyons prudent), le psychiatre freudien, c'est plus "scientifique", plus "évolué".
"Vous les reconnaîtrez à leurs fruits" et pour voir les fruits, il faut attendre que les fruits mûrissent et être capable de les "goûter".
Bonjour duport;
Merci de vos précisions sur les écrits du cardinal Kasper. Il ne m'étonnerait en effet pas qu'il ait souscrit à une thèse telle que vous la décrivez. Il est pour moi clair que l'enfant Jésus ne savait pas d'emblée qui il était, puisqu'il n'avait pas l'intelligence formée pour le comprendre - et il y a une intelligence humaine en Jésus-Christ, certes unie à son intelligence divine mais cette union n'empêche nullement que la première ne soit pas sujette au même processus de développement que toute intelligence humaine ; il l'a su dès qu'il a été capable de le saisir. Prétendre la même chose de l'adolescent ou de l'adulte Jésus me paraît en effet fumeux, en revanche cela n'implique aucunement la négation de la divinité de Jésus-Christ.
Les monophysites la reconnaissent tout à fait, ainsi que leurs descendants, qui préfèrent se dire miaphysites.
Il est donc faux de dire que le cardinal Kasper ne reconnaît pas la divinité du Christ.
Le Christ était exempt de la tache originelle, ce qui fait une sacrée différence avec le reste de l'humanité.
Ceux qui prétendent que le Christ ne connaissait pas le latin l'imaginent comme un ouvrier inculte et un peu balourd ne connaissant que l'araméen. Or le latin était la langue de l'occupant, la langue de saint Pierre aussi (fatalement puisqu'il s'est installé à Rome).
Même si l'on conteste la thèse de la science infuse, il est certain qu'il avait une extrême facilité pour apprendre et donc pour parler les langues suivantes : araméen (pour parler avec le peuple), grec (pour les gens cultivés), latin (pour l'occupant et le droit), et hébreu (pour la liturgie puisque l'hébreu est langue morte au temps de la vie de Notre-Seigneur). Donc Notre-Seigneur parlait latin et il a parlé latin avec Pilate, notamment (mais aussi avec le centurion dont la fille était malade, car les Romains n'apprenaient pas la langue des pays occupés).
Bref lorsque l'on se met à dire que Jésus en tant qu'homme, a eu petit à petit conscience de sa mission, même si cela est tolérable, cela me rappelle trop la thèse de ceux (Renan notamment et les modernistes) qui voient en Jésus un demeuré un peu exalté, un doux dingue, pour que je sois d'accord. Moi je crois qu'il a toujours su, même dans le ventre de sa mère, elle aussi exempte de la tache originelle, et dès sa conception par le Saint Esprit, qu'il était Fils de Dieu et quelle était sa mission.
Ce que vous affirmez, chers frères en Notre Seigneur, est absolument exaltant : de toute éternité, ce qui doit bien être coextensif au moment (un moment dans l'éternité !) où Dieu dit, en Genèse 1,3 : "Que la lumière soit", du moment où Dieu a une parole, un Logos, son Verbe est : en arke en o Logos, in principio erat Verbum, au commencement était le Verbe. Et le Verbe c'est Dieu, et le Verbe sait Dieu, et le Verbe dit Dieu. Et si le Verbe sait Dieu, c'est qu'il sait aussi le Temps, l'avenir de l'humanité, l'avenir de chaque homme individuel, donc aussi de l'homme Jésus de Nazareth.
Allons plus loin encore que cet excellent Denis Merlin qui nous dit que Jésus a toujours su, même dans le ventre de sa mère, qu'il était Fils de Dieu et quelle était sa mission. Allons plus loin : de toute éternité, du moins à partir du moment où Dieu à songé à dire : Que la lumière soit, du moment de l'énonciation originelle, le Verbe sait qu'il est verbe, le Verbe a une vision absolue de sa grammaire et de sa syntaxe, soit de sa relation à l'Etre de Dieu et à son récit dans la chaîne parlée de la parole de Dieu. Donc, le Verbe sait, de toute éternité qu'il sera Jésus de Nazareth. Et, de toute éternité, patiemment, l'Etre de Dieu attend que Jessé ait engendré David, que Josias ait engendré Jechonias et ses frères, que Jacob ait engendré Joseph, l'époux de Marie, Dieu attend, de toute éternité, Dieu attend que Quirinius soit gouverneur de Judée pour que son Verbe éternel, poussé par le souffle de l'Esprit, aille accrocher les chromosomes divines X aux chromosomes Y de la maison de David dans le ventre de Marie.
Et vous voudriez, chers frères en Notre Seigneur, que nous allions prêcher cela aux hommes du XXIe siècle...
Dieu, Etre fondateur de toute liberté, Dieu, verbe éternel de la Vie, Dieu, esprit de vie et de vérité sans cesse à faire, nous te rendons grâce, nous te remercions d'avoir placé sur notre route le témoignage de la foi transcendale de Rahner, de la Christologie soutenable de Kasper, voire de la symbolique de Dieu de Haight. Merci pour ces hommes qui, après avoir fait une irrécusable expérience spirituelle, en liberté, dans la contemplation du Christ, tentent d'offrir à l'expérience millénaire du christianisme quelques chances de survivre au caractère inadéquat d'un dogme aujourd'hui insoutenable.
Que Walter Kasper fasse vivre au Vatican même l'esprit de Schillebeecxk, de Rahner, que nous allions puiser à la source encore vive d'esprits comme ceux de Paul Valadier, de Roger Haight, de Jean-Baptiste Metz.
Merci, Dieu éternel d'offrir encore à des hommes le courage de tenter de sauver la Parole.
Cher Gilbert,
Vraiment, je ne vois pas ce que vous entendez par "dogme aujourd'hui insoutenable" ?
Vous citez des théologiens que je ne connais pas, je ne jugerai donc pas leurs pensées. Mais aucun dogme n'est "insoutenable" puisque ce sont les dogmes qui soutiennent notre pensée, ils n'ont pas besoin de nous pour être soutenus.
Si vous le voulez bien, je vous serais obligé de bien vouloir m'énoncer les dogmes qui, selon vous, sont "insoutenables".
Merci d'avance.
Respectueusement.
DM
J'ajoute en commentaire à votre commentaire que, selon moi, le chromosme Y venait du Saint Esprit et le chromosome X de Notre Dame. Mais Dieu a pris chair de la Sainte Vierge et lorsque nous communions, nous communions au corps formé de la chair de la Sainte Vierge. (Merci à monsieur Paul Ruest de l'avoir rappelé)
Quel abîme que la mariologie, quel honneur pour les êtres humains de contempler une fille d'Adam et Eve, fille de Noé, fille de Sem, une fille d'Abraham et Sarah, une fille de David et Betsabée donnant naissance à Dieu. Quelle dignité des humains issus d'Adam et Eve !
Quant à annoncer cela aux humains du XIXème siècle, si c'est la vérité, pourquoi pas ? Nous n'avons pas reçu un esprit de timidité. Nos frères humains prisonniers des ténèbres de l'incroyance ont besoin de cette théologie. (voir le discours de Ratisbonne de notre vénéré pape actuellement glorieusement régnant du 12 septembre 2006). C'est même une condition du dialogue fructueux (mais réservé aux spécialistes) avec les musulmans et les juifs. Pour nous, cultivons ces vérités, comtemplons les et... merci de les avoir rappelées à "Gilbert" et à monsieur Ruest et à tous les autres et à monsieur Daoudal en particulier de nous permettre d'en discuter librement sur son blog.
Denis Merlin a entièrement raison : on sait effectivement, depuis 1905, que les femmes sont XX et les hommes XY. Et d'avoir repéré mon "erreur" amène ce rigoureux esprit scientifique a écrire cette merveille qui mérite d'être ajoutée, dans le Denzinger et ailleurs, à ce qui est considéré de foi catholique : "Le chromosome Y venait du Saint Esprit et le chromosome X de Notre Dame".
Au niveau du langage déjà, apprécions ce qui nous est offert : l'esprit de Dieu qui planait au-dessus des eaux, le ruah, le Paraclet, le souffle aurait couleur (Chromos) et... corps (soma). L'Esprit Saint, doté de soma, aurait été vecteur d'une Incarnation (vie dans un corps) avant le Oui de Marie... Waw !
Pensez-vous, cher Denis Merlin, frère bien aimé en Notre Seigneur, pensez-vous qu'on pourrait - en partant du suaire de Turin, peut-être - séquencer le génome de Dieu ?
Je note que vous n'avez pas corrigé l'autre "erreur" que j'avais glissée dans mon propos : la cousine de Marie, Elisabeth, est l'épouse du prêtre Zacharie. On peut légitimement supposer qu'elle était de la tribu de Lévi. C'est Joseph, son époux, qui est, selon les écritures, de la maison de David. Si le Fils de l'Homme est également Fils de David, ce n'est peut-être pas au chromosome X de sa petite maman qu'il le doit... si la lignée de David lui vient par le chromosome Y, c'est que le Saint Esprit, n'est-ce pas cher fondateur de la "christosomie", doit être descendant de David...
Voilà où vont vous conduire vos certitudes, votre "vérité éternelle"...
Marie, mère de Dieu. Oui, c'est de tradition, la Theotokos. Mais quelle folie, quelle aberration, quel enfermement dans l'incommunicabilité ! Mère de Dieu ! De ce Dieu dont Anselme de Cantorbery, dans le Proslogon, nous dit si admirablement qu'il est "cela dont rien de plus grand ne peut être pensé". Rien de plus grand ne peut être pensé mais Il peut être conçu... et porté par une mère. Penser, imaginer, concevoir... faire advenir...
Adveniat regnum tuum; Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra... Mais avant cela : Notre Père qui es aux cieux, que ta Mère en soit louée, que ton Règne vienne… Pourquoi, diable, Jésus, ou l'évangéliste, n'y avait-il pas pensé au moment où il voulut nous apprendre à prier
Oui, Walter Kasper prend des risques. (Pour votre info : Edward Schillebeecxk est un dominicain, encore en vie, un des penseurs de Vatican II, suffisamment attaché à Thomas d'Aquin pour comprendre, depuis longtemps déjà, que la notion de transubstantiation n'était plus signifiante pour quiconque, ce qui l'a amené à proposer la "transignification" dans le sacrement de l'eucharistie. Rahner, vous semblez connaître. Roger Haight est un jésuite américain, condamné par Ratzinger un peu avant qu'il ne soit pape, auteur d'un stimulant ouvrage de Christologie pour le XXIe siècle : Jesus, Symbol of God).
Walter Kasper prend des risques. Mais devenu pape, Ratzinger l'a confirmé dans ses fonctions.
Walter Kasper prend le risque de ne pas être compris par ceux qui croient qu'il suffit de réciter leur catéchisme pour participer à la vocation missionnaire de l'église. Mais ce sont ces risques-là qui permettront d'inventer le langage requis aujourd'hui et demain pour la Parole éternelle.
Mais, Dieu très grand, donnez nous encore de nombreux Kasper. Il doit avoir de bons chromosomes. Comme Jésus, d'ailleurs.
ça y est, les grands théologiens modernistes nous disent comment Jésus aurait dû fonder son Eglise: selon leur vue très courte et leur lecture très orientée des Ecritures. Dommage que toutes ces orgueilleuses spéculations mènent droit à l'apostasie. Et même si une majorité pense ainsi, ce n'est pas pour autant qu'ils se soumettent à la vérité. La vérité n'est pas une question de suffrage universel, ni d'opinion. Personne ne possède la vérité, mais tout le monde doit se soumettre à la vérité.
Que faisait Jésus au temple à l'âge de 12 ans au milieu des docteurs de la Loi?
Cher Gilbert,
Comme Duport je vois que vous êtes assez "audacieux" (sans risque) dans l'interprêtation de la parole de Dieu.
En ce qui concerne les chromosomes nous n'en avons pas qu'une paire XY, mais vingt-quatre paires si mes souvenirs de secondaire sont bons. Donc la difficulté que vous soulevez n'en est pas une, Jésus descend de David par sa mère "fille", c'est-à-dire descendante de David. Il a reçu douze paires de chromosomes de sa mère. De plus et c'est nettement plus important, il était exempt des suites de la faute originelle, ce qui le différencie grandement des autres humains. Rapelons que parmi les suites du péché originel se constatent les faiblesse de notre mémoire, la pénibilité des études, notamment. Jésus apprenait très facilement et avait une mémoire parfaite.
Quant au catéchisme, je ne le méprise pas, plût à Dieu que je le connaisse par coeur et le médite tous les jours de ma vie !