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Régularisés

Les 19 clandestins maliens de l'entreprise Griallet (disparue en septembre) qui s'étaient mis en grève le 22 mai à Montreuil pour demander leur régularisation ont obtenu des autorisations provisoires de séjour, après une "lutte héroïque", selon la CGT.

Cette décision est a priori conforme à la circulaire du 7 janvier 2008, qui permet la régularisation de clandestins munis d’un contrat de travail… ou d’une simple « promesse d’embauche ».

Ici il s’agit de « promesses d’embauche ». Elles émanent « de petits artisans de Seine-Saint-Denis, notamment du secteur de la construction-bois et de l'économie sociale », précise la CGT.

Les clandestins vont donc être régularisés avant que la promesse d’embauche soit concrétisée…
On remarquera que la circulaire précisait que ces embauches, ou promesses, ne pouvaient se faire que dans 30 métiers manquant de main d’œuvre.

Il est manifeste que cette condition n’est pas réalisée pour ceux qui ont une prétendue promesse d’embauche dans « l’économie sociale », qui ne correspond à aucun des 30 métiers (spécialisés…) donnés dans la circulaire.

Comme on pouvait s’en douter, cette restriction n’était qu’un ornement pour faire croire qu’on voulait éviter les régularisations massives.

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