L’Institut Lech Walesa, qui a pour but de faire rayonner les « valeurs fondatrices du mouvement Solidarnosc », vient d’attribuer son prix au roi saoudien Abdallah.
L’Institut reconnaît ainsi ses efforts dans « la poursuite du dialogue entre les religions, la promotion de la tolérance et de la compréhension mutuelles entre cultures et civilisations ».
« Par quoi étaient guidés ces gens sages et respectables lorsqu’ils ont décerné leur prix au monarque absolu d’un pays qui punit de la mort l’apostasie ? » s’interroge Milada Jedrysik dans le quotidien Gazeta Wyborcza.
Par le délire islamophile, qui atteint ici un sommet historique. (Mais on n’a certainement pas encore tout vu.)
La photo montre le prince Abdulaziz, fils du roi Abdallah, recevant le prix des mains de Lech Walesa.
(Courrier international, via Bivouac-ID)
Commentaires
Le prince en question a je crois rendu visite au pape.
Le dialogue entre les religions n'est pas possible au sujet de la dogmatique comme l'a rappelé le Saint Père, mais il est possible au niveau de la pratique, soit de l'éthique appelée aussi "culture(s)".
Pour dialoguer il faut être deux, et le prince Abdallah accepte le dialogue éthique sur les valeurs d'actions. Il ne s'agit donc pas pour Walesa de canoniser l'islam, mais de se féliciter du dialogue éthique sur des valeurs qui font le bien commun : vérité, justice, droits et devoirs de l'homme, dialogue possible avec tous les hommes de bonne volonté.
Ce qui est drôle c'est que, me semble-t-il, le "prix" en question ressemble fort à une croix ! Il y a quatre branches qui se distinguent très nettement des autres parties de cet "oscar" ! M'est d'avis qu'il ne va pas faire long feu en Arabie...