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Galilée, un « patron » selon l’Eglise ?

Un congrès « La science 400 ans après Galilée » a été organisé le 26 novembre à Rome par la société aérospatiale Finmeccanica pour préparer l'Année internationale de l'astronomie, convoquée par l'assemblée générale des Nations unies en mémoire des 400 ans (1609) de l'utilisation de la longue-vue astronomique par Galilée.

Dans une déclaration diffusée sur Radio Vatican à l'occasion du congrès, Mgr Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, a décrit Galilée comme étant le « patron idéal pour un dialogue entre science et foi ».

Le patron ?

Le saint patron ?

Pour un dialogue entre science et foi ?

Est-ce Galilée qui est à l’origine de la révolution copernicienne ?

Quant à la longue vue de 1609, et la publication de Sidereus Nuncius par Galilée en mars 1610, voici qu’on peut lire dans L’invention du téléscope, par Albert Van Helden, 1977 :

« La hâte avec laquelle Galilée a publié ses observations est expliquée par la "concurrence". Thomas Harriot en Angleterre observe la lune et la cartographie dès le 5 août 1609 avec un télescope grossissant six fois. Le 27 juillet 1610 il en a un grossissant dix fois et le 14 août, un grossissant vingt fois. Simon Marius observe les satellites de Jupiter durant l'été 1610. Christoph Scheiner et Nicholas Claude Fabri de Peiresc avaient aussi de bons instruments. Mais les progrès venaient aussi d'une autre direction. Kepler, dans les six mois de la publication du Sidereus Nuncius, faisait paraître sa Dioptrice, où il envisageait d'autres systèmes grossissants. Sa lunette avec oculaire convergent sera utilisée pour obtenir des projections du soleil et vers 1650, les lunettes de Kepler remplaceront les lunettes de Galilée. »

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