N'en déplaise à saint Pie V qui l'avait supprimée (comme celle de sainte Anne), cette fête est l’une de celles qui montrent que des éléments de la Tradition figurent dans les évangiles apocryphes. Elle était célébrée à Jérusalem. Elle fut introduite à Constantinople au VIIIe siècle, et célébrée pour la première fois en Occident par le pape Grégoire XI (Pierre Roger de Beaufort) en Avignon en 1374.
Dans le calendrier byzantin, c’est l’une des douze grandes fêtes de l’année, et l’une des quatre grandes fêtes mariales (avec sa Nativité, l’Annonciation et la Dormition).
« Le très-saint temple du Sauveur, sa chambre nuptiale de grand prix, la Vierge, trésor sacré de la gloire de Dieu, en ce jour est présentée au Temple du Seigneur ; elle y apporte la grâce du Saint Esprit, et devant elle les Anges de Dieu chantent : Voici le tabernacle des cieux. »
« Devant l'Entrée au Temple de la Vierge, les Anges s'émerveillèrent, s'étonnant de voir comme elle s’avançait jusqu'au Saint des saints. Que de l'arche vivante de Dieu aucune main profane n'ose s'approcher, mais que nos lèvres fidèlement redisent sans cesse à la Mère de Dieu le salut de l'ange Gabriel et dans l'allégresse lui chantent : Vierge pure, Dieu t'a élevée plus haut que toute créature. »