Dans sa remarquable allocution aux professeurs et aux étudiants des universités ecclésiastiques romaines pour l’inauguration de l’année académique, Benoît XVI a traité de la sagesse de la croix et de la sagesse de ce monde selon saint Paul :
« Cette opposition entre les deux sagesses ne doit pas être identifiée avec la différence entre la théologie, d'une part, et, de l'autre, la philosophie et les sciences. Il s'agit, en réalité, de deux attitudes fondamentales. La "sagesse de ce monde" est une façon de vivre et de voir les choses en excluant Dieu et en suivant les opinions dominantes, selon les critères du succès et du pouvoir. La "sagesse divine" consiste à suivre l'esprit du Christ - c'est le Christ qui nous ouvre les yeux du cœur pour suivre la voie de la vérité et de l'amour. »
A la fin de son allocution, il a déclaré :
« La "pensée du Christ", que nous avons reçue par la grâce, nous purifie de la fausse sagesse. Et nous accueillons cette "pensée du Christ" à travers l'Église et dans l'Église, en nous laissant porter par le fleuve de sa tradition vivante. L'iconographie qui représente Jésus-Sagesse dans le sein de sa Mère Marie, symbole de l'Église, l'exprime très bien: In gremio Matris sedet Sapientia Patris: dans le sein de Marie siège la Sagesse du Père, c'est-à-dire le Christ. »
Cette magnifique formule, In gremio Matris sedet Sapientia Patris, figure sur une fresque de Verbania-Suna :
Elle est encore mieux représentée par l’icône dite de Notre Dame du Signe :