L’Association « pour le Droit de Mourir dans la Dignité » (ADMD) organise du 30 octobre au 2 novembre à Paris le « 17e congrès mondial des ADMD ».
Cela commence par une grande sauterie dans la salle d’honneur (sic) de la Mairie de Paris, et se terminera par un rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme (sic) au Trocadéro.
« Ce sera l’occasion de rappeler notre combat en faveur de notre ultime liberté et de témoigner notre souvenir à celles et ceux que nous aimons et qui sont partis dans des souffrances qu’ils voulaient éviter et qui leur ont été imposées », dit Jean-Luc Romero, qui veut faire du 2 novembre « la première journée internationale pour le droit à mourir dans la dignité ». Elle aura lieu le 2 novembre, « jour des morts dans nos cultures catholiques », souligne-t-il. « C’est à la fois un peu dû au hasard – notre rendez-vous se tient à ce moment là – et dû au fait que nous n’arrivions pas à nous entendre sur une date qui parlerait à tous. »
Mais celle-là, comme par hasard, parle aux catholiques. Et sonne comme une ignoble provocation. Mais, au moins, elle a le mérite de montrer que l’Eglise des morts et des vivants est le principal obstacle aux menées euthanasiques.