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Frankenstein britannique

La chambre des Communes a adopté hier, par 355 voix contre 129 le projet visant à autoriser les scientifiques à utiliser des embryons hybrides humain-animal dans le cadre de leurs recherches sur les cellules souches.

Le Premier ministre Gordon Brown a estimé que les scientifiques désireux d'utiliser ces embryons allaient contribuer à sauver des millions de vies…

(L'autorité britannique pour la fertilité humaine et l'embryologie (HFEA) avait déjà accordé en septembre 2007 son feu vert "de principe" aux embryons hybrides et a déjà octroyé des licences de recherche, mais seulement au cas par cas.)

Le même texte prévoit aussi l’autorisation de fabriquer des bébés médicaments, et un accès plus facile à la fécondation in-vitro, notamment pour les célibataires et les lesbiennes…

Après approbation par les Lords, le projet pourrait entrer en application dès novembre.

 

Addendum

La bonne nouvelle est que l’amendement visant à légaliser l’avortement en Irlande du Nord n’a pas été voté.
La discussion de cet amendement avait été repoussée à la fin des débats, et en raison de la limite du temps imparti au vote de la loi, il n’a pas pu arriver en discussion.

En fait le gouvernement ne voulait pas de cet amendement, qui risquait de poser de nouveaux problèmes en Irlande du Nord, où les principaux partis présentent un front uni contre l’avortement. Le week-end dernier, des milliers de personnes s’étaient réunies devant le Parlement nord-irlandais pour manifester leur refus de l’avortement et soutenir leurs députés.

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