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Dick Roche et le second référendum…

Le ministre irlandais des Affaires européennes, Dick Roche, qui assistait à l’allocution du cardinal Brady à Ballina (voir ma note précédente), a été interrogé sur la question du référendum, et pour la première fois il a lâché le morceau : « Le ministre reconnaît que nous avons besoin d’un nouveau référendum », titre l’Irish Independant

« Nous devons être très attentifs à notre situation dans l’UE. Nous devons reconnaître que tous les autres Etats membres – 26 parlements souverains et démocrartiques – auront sans doute ratifié le traité vers la fin de l’année. Cela laissera l’Irlande dans une position isolée. Pour les autres Etats membres, nous empêcherons alors l’UE de se doter des instruments permettant de traiter les nombreux défis politiques et économiques auquels l’Europe doit faire face aujourd’hui. Si nous voulons conserver notre position de membre constructif de l'UE, nous ne pouvons pas camper sur nos positions et continuer de dire 'non' c'est 'non'. Ne pas bouger d’un pouce n’est pas une politique qui puisse être recommandée dans une Europe dynamique qui veut avancer. Nous devons explorer toutes les solutions possibles. Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que, à un certain moment, et dans les bonnes circonstances, il pourrait être nécessaire de consulter le peuple une nouvelle fois. Mon idée personnelle est qu’un référendum est la réponse appropriée à la situation dans laquelle nous sommes. A ce stade, c’est une idée très personnelle. »

Tellement personnelle que le porte-parole du gouvernement a aussitôt fait savoir : « M. Roche ne demande pas l’organisation d’un second référendum. Ce ne serait pas une réflexion juste. Le gouvernement est plutôt en train de suivre les étapes qu’il avait dites en ce qui concerne les conséquences du référendum. »

C’était une belle bourde. C’était la preuve aussi que le discours du cardinal Brady n’a pas été vain…

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