La Congrégation pour le Culte divin a envoyé une lettre, le 29 juin, aux conférences épiscopales, pour leur rappeler qu’on ne doit pas appeler Dieu « Yaweh » et que toute trace de ce nom doit être effacée dans la liturgie. Cette lettre est explicitement présentée comme une directive du Souverain Pontife.
On a appris l’existence de cette lettre par celle qu’a envoyée le 8 août à ses pairs Mgr Arthur J. Serratelli, président du Comité pour le culte divin de la conférence épiscopale des Etats-Unis. Mgr Serratelli demande qu’on en tire les conséquences et que le nom de « Yaweh » soit supprimé des hymnes et des diverses prières d’intercession au cours de la messe ou des autres sacrements.
Naturellement, le principal éditeur de chants d’Eglise, OCP (Oregon Catholic Press) répond que les livres d’hymnes pour 2009 sont déjà imprimés et qu’ensuite il faudra du temps pour que les gens s’habituent à chanter sur d’autres textes…
L’autre grand éditeur, GIA, rappelle quant à lui qu’il n’utilise plus le nom de « Yaweh » depuis 1986, non pas pour obéir au Vatican, mais par sensibilité aux préoccupations des juifs concernant la prononciation du nom de Dieu…
La Congrégation pour le culte divin rappelle que le tétragramme YHWH a toujours été tenu pour imprononçable, afin d’exprimer l’infinie grandeur et majesté de Dieu, et a toujours été remplacé, dans la lecture de l’Ecriture sainte, par un autre nom : en hébreu Adonaï, en grec Kyrios, en latin Dominus, qui tous signifient Seigneur.
« Eviter de prononcer le tétragramme du nom de Dieu, de la part de l’Eglise, a donc des motifs propres. En dehors d’une raison d’ordre purement philologique, il y a aussi celle qui consiste à rester fidèle à la tradition de l’Eglise, qui est, depuis le début, que le tétragramme sacré n’a jamais été prononcé dans le contexte du christianisme, ni traduit dans aucune des langues dans lesquelles la Bible a été traduite. »
La Congrégation rappelle son document Liturgiam Authenticam, de 2001, sur les traductions liturgiques, où il était stipulé que « le nom du Dieu tout-puissant exprimé par le tétragramme hébreu et rendu en latin par le mot Dominus doit être rendu dans les langues vernaculaires par un mot de sens équivalent ». Et elle dénonce le fait que malgré une norme aussi claire, la pratique s’est répandue de « prononcer le nom propre au Dieu d’Israël », de le vocaliser dans la lecture des textes bibliques repris dans les lectionnaires ainsi que dans les hymnes et les prières, sous diverses formes comme Yahweh, Jahweh ou Yehovah.
On constate que cette lettre de la Congrégation pour le culte divin est passée sous silence en France. Mais peut-être n’entend-on jamais dire « Yaweh » dans nos églises…
Commentaires
Le nom de Dieu trouve son origine en babylon sous hammurabi avec le Dieu Mardouk.
Seigneur Mardouk est écrite en Akkadien Bêlu Mardouk
Il devient dans les civilisations suivants Bel et Baal ou pour le parti du sud de la palestine de l'époque Adonaï.
ce dernier donne le fameuse tetragram Yahew mais veut toujours dire seigneur comme Baal et le juifs ont le même Dieu sous deux noms different. ce dernier devient chez les Grecs Belus Jupiter et notre Beus ou Zeus plus piter ( père) donne jupiter pour ne pas écrire des pages je vous invite de lire l'arbe généalogique dans le site nomdundieu.com .
pour être juste il vaut remplacer tous ces noms par Nimrord il y a 5000 ans tout commence avec ce nom.
A part dans l'Ancien Testament, je n'ai jamais constaté l'emploi du tétagramme dans une célébration catholique. Ou peut-être au cours de la lecture d'une page de l'AT ? En tout cas pas dans les cantiques ou autres textes.
J'ai une Bible Crampon édition 1923;le tétagramme Yahweh y figure pratiquement à chaque page.