A quelques jours des JO, et alors qu’on a pu voir à la télévision, à l’occasion de la cérémonie d’arrivée des athlètes chinois, que Pékin est plongée dans un smog à couper au couteau, Greenpeace publie un satisfecit concernant la qualité de l’air dans la capitale chinoise…
Certes, le niveau moyen de particules dans l'air reste deux fois plus élevé que la norme recommandée par l'OMS, mais les dirigeants ont réussi à faire baisser ses niveaux de dioxyde de soufre sous le niveau fixé par l'OMS, souligne Greenpeace.
« L'air à Pékin souffre encore du boom économique et de l'augmentation rapide du nombre de gens possédant une voiture », mais la cité a rempli beaucoup de ses engagements sur le plan environnemental, qui resteront un bénéfice bien après les Jeux. « Ce qui est unique, au sujet de ces JO, c'est qu'ils laisseront un patrimoine environnemental à Pékin en termes d'infrastructures de transport, d'efficacité énergétique et de développement d'énergies renouvelables, du traitement de l'eau et des déchets », triomphe Greenpeace.
Hier, l’AFP terminait ainsi une dépêche sur la pollution à Pékin : « Les autorités chinoises publient régulièrement des rapports sur l'amélioration de la qualité de l'air qui vont souvent à l'encontre des impressions des résidents de la ville. »
La photographie, prise aujourd’hui même par un correspondant de l’AFP, est celle d’une avenue de Pékin aux abords du stade olympique.