Aurea luce et decore roseo,
Lux lucis, omne perfudisti sæculum,
Decorans cælos inclyto martyrio
Hac sacra die, quæ dat reis veniam.
Janitor cæli, doctor orbis pariter,
Judices sæcli, vera mundi lumina,
Per crucem alter, alter ense triumphans,
Vitæ senatum laureati possident.
O felix Roma, quæ tantorum principum
Es purpurata pretioso sanguine,
Non laude tua, sed ipsorum meritis
Excellis omnem mundi pulchritudinem.
Sit Trinitati sempiterna gloria,
Honor, potestas atque iubilatio,
In unitate cui manet imperium
Ex tunc et modo per æterna saecula. Amen.
Lumière de la lumière, inonde tout le siècle de lumière d’or et de beauté vermeille, décorant les cieux du martyre insigne, en ce jour sacré qui donne aux pécheurs le pardon.
Le portier du ciel, et le docteur de l’univers, juges du siècle, vrais luminaires du monde, triomphant l’un par la croix, l’autre par le glaive, entrent ensemble, couronnés de lauriers, au sénat de la vie.
O bienheureuse Rome, empourprée du précieux sang de tels princes, tu surpasses toutes les beautés du monde, non par ta propre louange, mais par leurs mérites.
Soit à la Trinité gloire éternelle, honneur, puissance et joie, en l'Unité dans laquelle réside l’empire, dès maintenant et pour les siècles éternels. Amen.
Cette hymne des vêpres de la fête des saints Pierre et Paul, nous apprend Dom Guéranger, a été écrite par la Sicilienne Elpis, tante de saint Placide le martyr, et femme de Boèce, « le plus illustre rejeton de la gens Anicia, si cette famille n'eût donné dans le même temps saint Benoît à l'Eglise ». La troisième strophe est tirée d'un autre poème antique attribué à saint Paulin d'Aquilée. « Ce fut l'immortel saint Pie V qui compléta, par cette heureuse addition, l'œuvre d'Elpis. »
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Tous les fachistes sont catholiques