Le pape Benoît XVI a consacré son audience d’aujourd’hui, veille du référendum en Irlande, au grand saint irlandais Colomban.
Le Saint-Père a conclu en soulignant que saint Colomban « mit toutes ses énergies dans l'alimentation des racines chrétiennes de l'Europe naissante. Par son énergie spirituelle et sa foi, avec son amour de Dieu et du prochain, il est devenu l'un des Pères de l'Europe qui continue de nous montrer ce que sont les racines d'où le continent peut renaître ».
Chacun interprètera comme il le voudra. Mais il est évident que l’Europe de saint Colomban n’est pas celle de Bruxelles, surtout pas celle du traité de Lisbonne et de sa charte des droits fondamentaux (à l’avortement).
Et cela n’est pas sans rapport avec cet épisode de la vie de saint Colomban rappelée par le pape : « A cause de sa sévérité sur les questions morales, il entra en conflit avec la famille royale, ayant vivement admonesté le roi Thierry pour ses relations adultérines. En 610 il fut expulsé de Luxeuil avec ses moines irlandais, condamnés définitivement à l'exil. »
Contre le pouvoir immoral d'une puissance non-irlandaise...
(Commentaire de Michel Janva, sur Le Salon Beige : "Les chrétiens en exil dans cette UE antichrétienne ?")