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La Banque mondiale ne s’en laisse pas conter...

Alors que le « gouvernement de Kaboul », vigoureusement soutenu par les Etats-Unis, s’apprête à rencontrer jeudi ses donateurs, la Banque mondiale publie un rapport qui remet les pendules à l’heure :

« Bâtir un Etat efficace capable d’assurer la sécurité et de fournir des services à tous les citoyens afghans et faire en sorte que le gouvernement ait des comptes à leur rendre est primordial pour obtenir des résultats en matière de développement. »

Ayan soulevé des interrogations sur l’ordre des priorités du plan et sur la capacité d’un gouvernement notoirement corrompu à gérer une telle somme (50 milliards de dollars), la Banque mondiale insiste sur la nécessité de créer un service public « dans lequel les fonctionnaires seraient soucieux de servir le plus grand nombre plutôt qu’eux-mêmes »...

La Banque mondiale reconnaît toutefois que c’est très difficile, en raison des véritables relations de pouvoir qui n’ont aucun rapport avec les institutions, de la faiblesse du gouvernement central, et de l’insécurité...

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