Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le prix du pétrole

« Il faut que les Français s’habituent, nous sommes dans une période d’énergie chère, et cela va durablement le rester », a dit Jean-François Cirelli, PDG de Gaz de France. L’autre jour, c’était le PDG de Total qui disait que « le monde doit s'habituer à un pétrole cher ».

Mais le PDG du groupe italien d’énergie Eni, Paolo Scaroni, dit qu’il partage l’opinion du secrétaire général de l’OPEP, Abdallah El-Badri, lorsque celui-ci affirme que le marché du pétrole est devenu « complètement fou ». Il ajoute : « Le marché est bien approvisionné, aucune pénurie de pétrole n’est à craindre à court terme, la production, quoi qu’on en dise, reste stable. Plusieurs signes laissent à penser que la demande commence à baisser. Je pense même que les prix à long terme vont redescendre à des niveaux plus raisonnables, autour de 70 euros par baril, ce qui correspond à peu près au coût de production des huiles extra-lourdes canadiennes. »

Commentaires

  • Question de pourcentage

    Le magazine Fortune US 500 de 2007 présente la part des sociétés pétrolières américaines, en 2000 elles pointent à 9.5 %, en 2006 c'est 15.7 %.
    Pour le système bancaire les chiffres sont 28.3 et 32.8 %, on voit ici l'importance de la bulle spécilative monétaire américaine, on préfère le trading qui rapporte plus à la production.
    Mais la question est de savoir quelle serait la crédibilité d'une économie pour laquelle le prix d'un produit ne serait plus que banque et pétrole, car comme moi, vous avez constaté que ces ensembles approchent les 50 %
    Il est devenu évident que le prix du pétrole se stabilisera sur cette fourchette : il ne pourra monter que si les banques baissent et en proportion d'ensemble du PIB.
    On le sait le pétrole n'est pas seulement un produit mais une arme économique son prix n'a donc que peu à voir avec l'offre et la demande, mais tout avec la volonté des uns d'écraser les autres.
    Ce qui est essentiel est que les prix chinois montent et que son économie entre dans les critères de l'OMC de façon plus complète, ce qui justifie un pétrole cher, ce qui par ailleurs est aussi la politique européenne (elle peut augmenter les prix même si c'est difficile; les autres ne peuvent plus produire).
    Il est probable que le prix du pétrole trouve une stabilisation au dessus de 100-130, dans le haut de la fourchette pour 2008 certainement.
    Nos pays et la France y trouvent un intérêt important dans les recettes engrangées qui financent l'Etat.
    Par ailleurs Total a encore au moins un département (après Arkema) a détacher en "spin off" celui des plastic Mappa et des colles Bostik. Belles perpectives.

Les commentaires sont fermés.