Le nouveau sondage publié samedi par l’Irish Times sur le référendum pour le traité de Lisbonne donne 35% de oui, 18% de non, et 47% d’indécis.
Le oui est en hausse de 9 points par rapport au dernier sondage du même institut, qui datait du mois de janvier ; le non est en hausse de 8 points, et le taux des indécis tombe de 64% à 47%.
Le sondage du Sunday Business Post publié le 11 mai donnait le oui à 38% (en hausse de 3 points), le non à 28% (en baisse de 3 points) et les indécis à 34%.
On remarque le fossé qu’il y a entre les 18% de non de l’Irish Times et les 28% du Sunday Business Post.
On remarque aussi, comme le fait la presse irlandaise, la forte proportion d’indécis qui demeure. Mais la perspective n’est pas brillante...
La campagne gouvernementale est bien entendu une suite de mensonges, comme on l’a vu chez nous en 2005.
Hibernia Girl relève celui-ci, du nouveau Premier ministre :
« Je suis conscient que dans le mouvement syndical on est préoccupé par l’impact potentiel de récents jugements de la Cour européenne de Justice à propos des droits des travailleurs. Je peux comprendre que de telles préoccupations voient le jour, mais je suis confiant que ces décisions n’auront aucun effet dommageable sur les droits des travailleurs ici en Irlande, et je suis satisfait de ce que le traité n’affaiblira la position des travailleurs en aucune manière. »
Or ces jugements, souligne Hibernia Girl, « démontrent clairement que les eurocrates sont en train d’abolir les lois et les conventions sur le salaire minimum à travers l’Europe et cherchent à diminuer les salaires des travailleurs en général ».
L’un de ces jugements est celui qui a permis à une société de construction lettonne opérant en Suède de payer ses salariés au tarif letton, bien en dessous des salaires suédois. L’autre est celui par lequel la Cour a cassé une loi locale allemande stipulant que les contrats ne pouvaient être passés qu’avec des entreprises payant les salaires syndicaux.
Commentaires
Peut-être vaut-il mieux avoir des mauvais sondages et une bonne surprise à l'arrivée.
On connaît les manipulations des sondages. Le dernier exemple de la Serbie se suffit à lui même.