Dans Madame Figaro on peut lire le texte de la fameuse table ronde où Fadela Amara annonce que le gouvernement va « mettre le paquet » sur les banlieues les plus « défavorisées », et débloquer un milliard d’euros pour 50 quartiers.
Ce sont quatre pages de propagande pour la discrimination positive.
On y relève cette perle immonde, due à un certain Augustin d’Humières, professeur d’un lycée de Meaux : « Ces jeunes de banlieue ne sont pas favorisés parce qu’ils n’ont pas les parents ou les grands-parents dans les grands réseaux de l’entreprise pour leur donner un coup de pouce décisif. »
Parce que, comme chacun sait, les millions de jeunes qui ne sont pas étiquetés « de banlieue » ont tous des parents dans les grands réseaux de l’entreprise…
Commentaires
Mais oui contrairement à ce que vous pensez, ils ont des proches dans le grand réseau de l'entreprise, ou pour parler moins pompeusement, ils ont un père, une mère, à défaut au moins un oncle ou une tante qui exerce un métier.
Et effectivement ça compte. Car le jeune sait alors que tout ne va pas lui tomber tout cuit dans le bec, et qu'il a intérêt à retrousser ses manches. Accessoirement, il va peut-être apprendre que l'on recrute ici ou là.
Ces idées reçues sur les "jeunes" de banlieues ont malheureusement cours largement à l'UMP.
Ces gens là sont à des années lumières de la réalité...
Mais ce monsieur D’humières n’a qu’à laisser sa place à un jeune défavorisé. Il donnerait ainsi l’exemple. Je ne sais pas ce qu’il enseigne mais n’importe quoi d’autre sera toujours mieux que son bourrage de crâne.
Bien d'accord avec abad, de même que Schweitzer doit quitter la place au profit d'un discriminé positivement, d'Humières doit lui aussi laisser sa bonne place de professeur.
Allez, allez du balai, sinon vous n'êtes que des hypocrites Schweitzer et d'Humières. Mais comme vous ne laisserez pas la place, vous êtes des hypcrites.