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La SNCF renforce ses pratiques discriminatoires

Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF , a lancé hier, en compagnie de 200 jeunes de ce qu’elle appelle (comme les trotskistes) les « quartiers populaires », une nouvelle opération de recrutement de jeunes « issus de la diversité ».

« Sur les 20 mois, 1.034 recrutements ont eu lieu dans les quartiers populaires, au lieu de 500 auparavant », a-t-elle dit. Ce qui représente désormais 13% des embauches. On est donc pas loin de l’objectif des 15% que s’était fixé son prédécesseur Louis Gallois. Mais pour Anne-Marie Idrac, « c’est la limite basse de ce que nous devons faire ». Elle n’a pas précisé ce que serait la limite haute.

Outre cette première réunion au siège de la SNCF , l’entreprise en organise d’autres, cette semaine, à Lille, à Villeurbanne et à la Plaine Saint-Denis. Chaque fois, des centaines de jeunes des « quartiers populaires » pourront avoir un entretien individuel afin d’entrer dans le circuit de recrutement de l’entreprise.

C’est de la discrimination, dite positive, plein pot. Au nom de la lutte « contre toutes les discriminations », à laquelle s’est engagée la SNCF en signant en 2004 la « Charte de la diversité » élaborée par l’institut Montaigne.

 Anne-Marie Idrac prétend que la SNCF ne pas « faire de quotas ». En réalité elle impose un quota évolutif, dont le taux est « toujours plus », en organisant des réunions d’embauche exclusivement réservées aux jeunes « issus de la diversité ».

On remarquera qu’Anne-Marie Idrac insiste sur le fait que la SNCF « ne fait pas de recrutements au rabais », et que le processus est « le même pour tous ». Sauf que les jeunes des quartiers « non populaires » devront attendre que l’entreprise ait fini son opération de recrutement de la « diversité » pour savoir si par hasard il reste des postes à pourvoir...

Commentaires

  • C'est facile d'embaucher quand c'est une grande entreprise publique...
    J'aimerais connaître aussi la nature ou type de contrat proposé !

  • Merci pour cette reflexion qui me concerne au premier plan!
    je suis à la SNCF depuis 15 mois. j'ai 24 ans, je suis cadre et j'ai un poste de chargé de communciation.
    il y a quelque mois, j'ai tenté les tests pour l'embauche definitive à la SNCF. résultat? trop jeune pour devenir cadre et donc manager des anciens...
    avec ma connaissance du fonctionnment de l'entreprise, des personnes aussi, voilà comment l'on reconnait mon engagement alors que je donne pleinement satisfaction dans mon activité.
    je ne peux proposer ma candidature que d'ici 2 ans maintenant... c'est comme ça dans le public...
    un sentiment de gâchis est en moi et aussi une légère amertume pour avoir tout donné sans aucun espoir.
    vive le turn over qui brise l'evolution et l'efficacité de l'entreprise.

    Olivier.
    pana.gr@hotmail.fr

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