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Guérilla

La deuxième nuit de violences à Villiers-le Bel et dans les communes avoisinantes a marqué un nouveau pallier dans les émeutes urbaines. Les policiers disent que c’est pire qu’à l’automne 2005 et qu’ils sont désormais confrontés à une véritable guérilla urbaine. Le bilan est éloquent : en une seule nuit, 82 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement. 160 CRS ont dû reculer face aux hordes. Les émeutiers utilisent des armes à feu, et un policier a été blessé à l’épaule par une balle de gros calibre. On ne compte plus les voitures brûlées (y compris les véhicules de police), les magasins saccagés, les vitres brisées... La bibliothèque de Villiers-le-Bel a été complètement détruite par un incendie. La veille, un poste de police avait été incendié, des armes et des uniformes volés...

Les émeutes ont commencé après la mort de deux adolescents qui circulaient, sans casque, sur une moto trafiquée non homologuée servant à leurs rodéos urbains, et ont percuté une voiture de police qui faisait une ronde. Ce sont bien entendu les policiers qui ont été mis en accusation par les « jeunes », complaisamment relayés par les médias, et le ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie s’est rendu dans la famille des adolescents, alors que les 24 policiers blessés la nuit précédente, dont un commissaire qui a reçu un coup de barre de fer en pleine figure, ne bénéficiaient d’aucun soutien.

« Le ministre de l’Intérieur qui parlait de Kärcher pour nettoyer les banlieues, est le président de la République qui annonçait la rupture. Il n’y a eu ni Kärcher ni rupture. Ici comme dans les autres domaines, la situation s’aggrave sans cesse », déclare Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. « Tel est le résultat d’une immigration sans frein, d’une invasion migratoire anarchique que tous les gouvernements successifs ont laissé se développer, et contre laquelle le gouvernement actuel ne prend aucune mesure. » La mort de deux adolescents est certes tragique. Mais ce drame « ne doit en aucun cas empêcher de regarder la situation en face. Assez de sensiblerie ! Nous sommes face à une véritable guérilla urbaine. Tout ce qui peut être perçu comme une faiblesse face aux émeutiers renforcera l’émeute. Tout doit être mis en œuvre, sans états d’âme, pour que Villiers-le-Bel et le « Val de France » restent dignes de leur nom et de leur histoire. »

Marine Le Pen constate également que « les Français payent ici la politique folle de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration, et le sentiment d’impunité qu’il a laissé s’installer lors des émeutes de 2005 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur ». Assurant de son soutien les forces de police et les particuliers victimes des affrontements, Marine Le Pen demande « la répression sévère de ces violences inadmissibles, la modification de l’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants, l’application réelle des décisions de justice, et l’expulsion des étrangers délinquants ».

Jean-Michel Dubois, candidat FN à la législative partielle qui aura lieu dans cette circonscription le 9 décembre prochain, souligne que ces violences sont « le constat d’échec de la politique marketing de l’illusionniste Nicolas Sarkozy », et indique que les électeurs auront l’opportunité, le 9 décembre prochain, de « sanctionner ces politiques laxistes qui conduisent les banlieues à l’explosion ».

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