La petite phrase de Nicolas Sarkozy au Guilvinec à propos des zozos de l’Arche : « J’irai chercher ceux qui restent, quoi qu’ils aient fait », provoque, comme on s’en doute, des vagues au Tchad.
« Ce n’est pas le président Sarkozy qui décidera », a aussitôt répliqué le ministre de la Justice. Un magistrat de la Cour constitutionnelle a quant à lui déclaré que ce propos était, « de la part d’un chef d’Etat, très grave » : « il veut humilier les magistrats tchadiens ».
L’avocat de l’Etat tchadien a précisé qu’au regard de l’article 49-C de la convention de 1976 qui lie le Tchad à la France toute extradition est impossible « quand une infraction est commise en tout ou en partie » sur le territoire tchadien. « Par conséquent, nous renvoyons les autorités françaises à une bonne lecture de l’article 49 », a-t-il ajouté.
Toutefois, l’article 29 dispose qu’un ressortissant de l’un des deux Etats condamné à une peine de prison peut être remis aux autorités de l’Etat dont il est ressortissant. Nicolas Sarkozy devra donc attendre que les zozos soient condamnés pour aller les chercher...
Commentaires
"J'irai les rechercher quoi qu'ils aient fait"
Est-ce vraiment pédagogique que de permettre à des adultes d'échapper aux conséquences de leurs actes ? Je ne dis pas qu'il faille se désintéresser entièrement de leur sort, mais il s'agit quand même d'un rapt d'enfants.
Rassurez-moi cher Monsieur Daoudal, vous ne pensez pas, au moins que le zozo, c'est aussi Sarko ?
pour mieux comprendre imaginons simplement que le président SARKOZY évoque la possibilité d'un désengagement du dispositif épetrvier.
sans ce dernier quelles sera la durée de vie du gouvernement actuel?
cette réponse conditionne toute analyse, c'est aussi basique.
intéressant élément Gilles,
Si cette hypothèse tient, dans ce cas Sarko obtiendra ce qu'il veut. Encore faut-il que la France puisse réellement se le permettre.
Cependant, à quoi bon humilier le Tchad devant la terre entière? Même dans le cas que vous évoquez, c'est inutile et contre-productif.