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L’avortement chimique au Planning

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale ne mérite pas qu’on y accorde la moindre attention. Il ne s’agit que d’un nouveau bricolage destiné à jeter quelques petits cailloux (payés par les assurés) dans le gouffre sans fond.

L’une de ses dispositions, mais qui n’a pas de rapport direct avec le financement, doit néanmoins être remarquée, car il s’agit d’une nouvelle avancée de la culture de mort, d’une nouvelle étape dans le massacre des innocents.

Le projet de loi propose en effet de faciliter les « IVG médicamenteuses », autrement dit les avortements chimiques, en autorisant les centres de planification ou d’éducation familiale (sic) à les pratiquer, et non plus seulement les hôpitaux et les médecins de ville liés aux hôpitaux par une convention.

Le Planning familial se réjouit bien entendu de cette perspective qui s’ouvre à lui de pouvoir enfin participer directement à l’assassinat des enfants à naître, et de pouvoir ainsi augmenter le nombre des avortements. Car, souligne la présidente du Planning, « les médecins de ville, surtout généralistes, ne se sont pas précipités pour demander les agréments. Ils seront rassurés s’ils savent qu’ils peuvent s’adresser au Planning ».

En effet, il n’y a que 500 médecins conventionnés, alors que les avortements chimiques officiels atteignent aujourd’hui 42% du total. Mais si les médecins ne se précipitent pas, ce n’est pas parce qu’ils doivent être « rassurés », c’est parce qu’ils savent que l’avortement est un crime. Il est peu probable qu’ils se précipitent désormais au Planning. Mais la pression va s’accentuer, et la banalisation de l’avortement va se renforcer.

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