Le psaume 28 est l’un des plus étonnants. En voici une traduction quasi littérale, laissant intact l’entrechoquement des images de la puissance divine typiques du style prophétique.
Apportez au Seigneur, ô fils de Dieu, apportez au Seigneur les fils des béliers.
Apportez au Seigneur gloire et honneur, apportez au Seigneur la gloire de son nom, adorez le Seigneur en son saint parvis.
La voix du Seigneur sur les eaux : le Dieu de majesté a tonné, le Seigneur sur les grandes eaux.
La voix du Seigneur dans sa force, la voix du Seigneur dans sa magnificence.
La voix du Seigneur brisant les cèdres, et il brise, le Seigneur, les cèdres du Liban.
Et il les mettra en pièces comme le veau du Liban, et le bien aimé est comme le fils des licornes.
La voix du Seigneur fendant la flamme de feu, la voix du Seigneur secouant le désert, et le Seigneur ébranlera le désert de Cadès.
La voix du Seigneur préparant les cerfs, et elle dévoilera les forêts. Et dans son temple tous diront sa gloire.
Le Seigneur fait habiter dans le déluge, et il siègera, le Seigneur, roi pour l’éternité.
Le Seigneur donnera la force à son peuple, le Seigneur bénira son peuple dans la paix.