Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Merkel au Groenland

Angela Merkel est partie pour le Groenland, où elle doit, nous dit-on, se rendre compte de visu des conséquences du réchauffement climatique.

Elle pourra vérifier que la grande île à laquelle les Vikings avaient donné le nom de « pays vert », en raison de sa végétation abondante, est couverte de glace...

Commentaires

  • Hé oui, elle ne doit pas savoir ce que signifie le mot : «Groenland », ni quand cette terre a été découverte et qui l’a découverte et peuplée! Et maintenant ils (les mondialistes) s’attaquent à la banquise de l’Arctique: les expéditions « scientifiques » se multiplient, les reconnaissances militaro-industrielles reprennent de plus belle, les voyages touristiques sont maintenant monnaie courante dans cette contrée; les brises glaces défoncent à qui mieux-mieux cette couche de glace. Et après les journalistes « bobos » ( et totalement incultes) s’exclament : mais la Terre se réchauffe ! Ces journaliste qui nous abreuvent à longueur de journée de cette propagande sur le prétendu réchauffement de la planète ne savent même pas mesurer la température de l’air !

  • Cher Yves
    je réagis juste à cet article sur le Groenland.
    J'ai lontemps pensé comme vous et souvent mentionné cet exemple pour contrer les tenants du rechauffement climatique (que je rejoint désormais).
    En fait, il semblerait que Erik le Rouge ai appelé ainsi cette terre pour y attirer des colons- un gros coup de pub si l'on veut...Mais le climat tres froid ne permettait qu'un cycle vegetatif court, et la colonie etait constamment au bord de la famine du fait de la maigreur des recoltes...
    Il n'y avait que 2 etablissements vikings, dans 2 anses situées à l'ouest , et -c'est là où c'est interessant- ces 2 anses sont à la MEME lattitude que l'Islande (regardez sur une carte).Par là meme, de la vegetation peut y pousser- comme il en a toujours poussé en Islande.
    Mais de là à dire qu'il faisait plus chaud en l'An Mille...et que les theories sur le rechauffement sont absurdes, il y a un pas que je ne franchirai pas.
    Ce n'est pas parce que l'Ennemi se sert de l'argument climatique pour asseoir le pouvoir d'une future et super instance internationale...que ce danger n'existe pas.
    Je vous conseille la lecture du livre "Effondrement" ecrit par J.Diamond : 2 chapitres sont consacrés à cette societe viking.
    Amities nationales.

  • Abad a parfaitement raison.

  • Réchauffement climatique ou perte de mémoire ?
    Retrouver la mémoire des variations climatiques
    par Michel Godet(1)

    La lumière crée l’ombre et si certains problèmes sont mis en avant, c’est souvent pour en masquer ou en faire oublier d’autres. La prévention des risques climatiques n'échappe certainement pas à ces effets de mode. Trop souvent, en effet, on oublie de s’interroger sur le bien fondé des questions posées et l’on se précipite comme des moutons de Panurge dans la quête illusoire de réponses à des fausses questions.
    Certains sont ainsi persuadés que le réchauffement actuel de la planète est lié aux activités humaines. Cela reste à prouver ! En attendant, remarquons que les dinosaures n'ont pas eu besoin des hommes pour disparaître.
    Pour éclairer l'avenir, il est toujours bon de retrouver la mémoire des évolutions passées. Même si aujourd'hui, le progrès technique nous a apparemment largement affranchi des effets des variations climatiques mineures, il est probable que les conséquences socio-économiques d'un changement climatique ne seraient pas moindres qu'elles l'ont été dans le passé. D’autant que le moral collectif reste très sensible à la météo qui constitue l'une des principales informations de chaque jour.
    Que dirions-nous aujourd'hui si toute l'Europe passait l'été au coin du feu en raison des pluies incessantes comme en 1816 ? Ou si les deux tiers des noyers gelaient comme dans l'hiver 1709 ? Ou, encore, si l’on connaissait huit années mouillées de suite comme entre 1313 et 1320 où tout l'Occident avait les pieds dans l'eau (2) ? Il serait tentant d'attribuer ces dérèglements des horloges de la nature à la folie des temps modernes.
    Avec le thème du réchauffement de la planète provoqué par les activités humaines, n'est-ce pas la grande anxiété millénariste qui resurgit ? Certes les glaciers alpins ont perdu un tiers de leur surface depuis 1860, mais ce réchauffement de moins de un degré en un siècle, fait suite au refroidissement du petit âge glaciaire qui l’a précédé entre 1550 et 1850 avec une forte poussée glaciaire entre 1600 et 1710. Nous sommes loin d'avoir retrouvé la température moyenne du petit optimum des années 800-1200. Il manque au moins un degré, sinon deux et il en faudrait cinq de plus pour retrouver les conditions du Warmzeit il y a 10 000 ans.
    Ainsi, en l’an mil, la planète était plus chaude qu’aujourd’hui, et le Groenland, était cette “green-land”, terre verte, dépourvue de glaces sur ses côtes et colonisée par les Vikings. La terre est beaucoup plus froide aujourd’hui et le réchauffement, dont on parle tant, est perceptible depuis le milieu du siècle dernier. Cependant, il pourrait bien n’être qu’une simple fluctuation mineure à l’intérieur de cycles séculaires qui ont connu plusieurs fortes amplitudes au cours des précédents millénaires (3). D'ailleurs, la fluctuation n'est pas linéaire, puisqu'un léger refroidissement a été relevé entre 1955 et 1975, faisant même craindre un retour des glaces ! (4)
    A qui profite le doute ? Certainement aux chercheurs qui voient se multiplier les crédits et les missions d’études. Mais aussi aux gouvernants qui se donnent ainsi, à peu de frais, des allures de responsables planétaires alors même qu’ils sont incapables de résoudre leurs problèmes nationaux et d’empêcher la montée des colères.
    Le doute demeure même s'il est probable que la machine climatique soit peu affectée dans ses oscillations naturelles par les activités humaines. Si nous souscrivons au principe de précaution, il ne doit pas conduire à prendre des
    décisions trop "dures" sur des informations trop "molles". Ce qui n'empêche pas de se poser la question et de poursuivre les recherches afin d'agir de manière plus responsable. Comme le dit joliment Lester Brown : “la terre n’est pas un héritage de nos ancêtres, mais un emprunt à nos descendants” et les parents ne devraient pas se comporter en mauvais citoyens précédant le déluge.
    Mais la vraie question pour les générations futures n'est-elle pas ailleurs ? A quoi bon préserver l'héritage s'il n'y a plus d'héritiers ? Les effets du babykrach notamment en Europe du sud sont tels que la question du suicide de la vieille Europe par dénatalité n’est pas moins importante que celle du réchauffement de la planète.
    1 Professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de “L’indiscipline intellectuelle”
    (Manuel de prospective stratégique, Dunod, 1997)
    2 Emmanuel Le Roy Ladurie (1983) : Histoire des Climats depuis l'an mil, 1er volume, Editions Champs
    Flammarion.
    3 Cf. Emmanuel Le Roy Ladurie (1983)
    http://www.cnam.fr/lipsor/lips/articles/presse/rechauffement_climatique.pdf

    (4) http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2007/03/26/le-catastrophique-refroidissement-de-la-planete.html

  • En l'absence de révolution prolétarienne...
    Ils veulent utiliser le saccage de la nature aujourd'hui comme ils ont utilisé le problème ouvrier hier.

    Le 'moyen' envisagé sera le même : établissement d'une centralisation totale du pouvoir et 'réduction' des problèmes... Le "réchauffement climatique" d'aujourd'hui c'est "la montée inexorable du prolétariat en colère" d'hier.
    C'est une instrumentalisation néfaste, de problèmes réels, là où un rappel des préceptes chrétiens, leurs rappels dans la place publique devrait suffire, et auraient suffit.

    Oui il y avait bien un problème de la condition ouvrière à l'orée de l'ère industrielle, de la propriété et des moyens de productions il y a 150 ans en particulier. Oui, malgré les mensonges et les exagérations orientées, il y a bien un problème actuellement de "saccage de la matière vivante sur cette planète" (Catherine Ringer...), du saccage de la nature par l'humanité en folie. Et ses conséquences sont mauvaises, dans des domaines d'applications fort divers. (pas uniquement du climat et de la température.) Remettons les préceptes chrétiens qui s'imposent au milieu de la place publique, dont ses interdits, qui motivent, et les travaux salvateurs pourront commencer.


    (merci pour ce texte de Michel Godet, également...)

  • cher Yves,
    les precisions que vous apportez sont tres interessantes.
    Ceci dit vous vous trompez à nouveau sur le Groenland : seules quelques terres situees sur la meme lattitude que l'Islande ont pu etre cultivéées, n'imaginez pas que la plus grande partie -ou meme une partie significative - du Groenland etait verte !!!
    Et puis comment imagnier que les 3 gigatonnes de gaz à effet de serre rejetés chaque annee dans l'atmosphere n'aient pas une incidence certaine sur la nature et le climat ?
    Amities.

  • A Proconsul38 : vous citez le chiffre de 3 gigatonnes de gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère tous les ans, dû sans doute aux activités humaines. Mais il faut le comparer à la teneur totale en gaz carbonique de l’atmosphère : plus 1500 gigatonnes et chaque années 500 gigatones, soit le tiers, sont consommées par les plantes (dont les 9/10ème par les algues) : ces 3 gigatonnes sont négligeables et largement inférieures aux incertitudes des évaluations. En outre, comme ce cycle est très court (3 ans), même s’il se produisait une légère accumulation, celle-ci serait très facilement et très rapidement résorbée.
    Il faut se rendre à l’évidence : le prétendu réchauffement anthropique de la planète n’est pas une vérité scientifiquement établie et est avant tout idéologique et politique, comme il y a quelques années, le fameux trou d’ozone. D’ailleurs vous aurez remarqué qu’on parle moins de réchauffement, mais plutôt de « dérèglement ». Dans l’état actuel des choses c’est une imposture au service de la mondialisation.
    Mais vous avez tout de même raison qu’il faut se préoccuper des conséquences sur l’environnement des activités humaines (pour l’instant on ne peut rien sur les variations d’origine astronomique : cycles solaires, volcanisme, déplacement de l’axe de rotation terrestre, etc.) car les équilibres écologiques, certes très difficiles à mesurer et à analyser, sont en général très fragiles et les moyens techniques actuels sont considérables. On sait que l’URSS a réussi à assécher la moitié de la mer d’Aral et voulait détourner le cours de l’Ob ; heureusement elle a dû y renoncer, la tâche s’étant révélée beaucoup plus difficile qu’elle l’imaginait.
    Ces questions doivent être étudiées sur des bases scientifiques sérieuses dénuées d’arrière-pensées politiques. On n’en est pas là.
    Amicalement.

  • Le réchauffement climatique est à peu près aussi grave que devait l'être le "bogue de l'an deux mille" qui devait entraîner, je vous le rappelle, l'arrêt des ordinateur, les pannes de escalator, la chute des avions du ciel bla, bla, bla.

    L'homme est naturellement anxieux, ajoutez lui une petite dose de prédictions alarmistes, il ne s'occupera plus de sa vie au profit de dangers imaginaires (surpopulation, réchauffement climatique dû à l'activité humaine, protection exagérée des espèces animales etc).

    Très fortes les sectes secrètes qui nous gouvernent. Mais continuer à les croire va une fois, voire deux fois, après ça devient de la complicité.

    (Bien sûr je ne nie en rien que l'environnement soit un vrai problème, mais c'est une autre question...)

Les commentaires sont fermés.