Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tony Blair réduit à néant le traité de Sarkozy

S’exprimant pour la dernière fois devant le comité de liaison de la chambre des Communes avant son départ du gouvernement, Tony Blair a rappelé les quatre exigences qu’il défendra au sommet européen :

« D’abord nous n’accepterons pas un traité qui permette à la Charte des droits fondamentaux de modifier la loi britannique.

« Deuxièmement nous n’accepterons pas quelque chose qui modifie les rôles de la politique étrangère britannique et de notre ministre des Affaires étrangères.

« Troisièmement nous n’accepterons pas d’abandonner notre capacité à contrôler notre common law et notre système judiciaire et policier.

« Et quatrièmement nous n’accepterons rien qui mène vers un vote à la majorité qualifiée. »

S’il en est vraiment ainsi, il ne reste rien du « traité simplifié » tel qu’on nous le présente. Le problème est que ces belles déclarations de principe fondent généralement comme neige au soleil quand ceux qui les énoncent arrivent à Bruxelles...

Commentaires

  • Belles déclarations mais effectivement prudence. D'autant qu'au Royaume-Uni (où vraiment le débat sur le mini-traité est sur la table et plus libre qu'en France ou Le Monde explique que dans l'affaire du traité simplifié, il s'agit de garder au maximum le contenu de la Constitution en abandonnant les symboles trop voyant hymne, drapeau - sans avoir à passer par référundum... sans que clea fasse scandale), au Royaume-Uni, donc, la presse se fait écho d'une inquiétude sur le fait que Blair participe à ce sommet et en profite pour engager la Grande Bretagne mettant Brown devant le fait accompli.
    Certains sites favorables à la grandeur et à la prospérité de l'Europe (et donc qu'on appelle les méchant euro-sceptiques anglais) font même état que NS aurait déjà approché Blair pour qu'il soit Président de l'UE selon les nouveaux principes du mini-traité.

    Par ailleurs, le président italien a déclaré ce W-E que les opposants à la constitution UE étaient des "terroristes". L'empire est nécessairement anti-démocratique, NS et ce triste sire nous le prouve chaque jour.

Les commentaires sont fermés.