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Le Pen et l’avortement (RTL)

Au cours du Grand Jury RTL Le Monde d’hier, Jean-Marie Le Pen a été interrogé à nouveau sur l'avortement. Voici ses propos, selon la retranscription qu’en a faite Philippe Carhon du Salon Beige (merci à lui - et on lira avec intérêt son commentaire).

Jean-Michel Aphatie : Concernant l'IVG, (...) je voulais savoir si vous y étiez toujours hostile ?

Jean-Marie Le Pen : Oui j'y suis hostile. Pour y être hostile, je ne suis pas pour autant de ceux qui pensent qu'il faut modifier la loi Chirac-Veil tout de suite. C'est une loi qui a tout à fait raté son objectif parce que la loi avait pour but avoué de diminuer le nombre des avortements en France qui était de 70 000 par an et il est maintenant de 220 000 par an. Je dis que dans ce domaine là, il faut se garder de faire du moralisme. Il faut essayer d'être efficace. Mon objectif est de diminuer le nombre des avortements en permettant aux femmes qui souhaitent garder leur enfant [de le faire] car il y en a beaucoup qui ne le gardent pas pour des raisons sociales, parce qu'elles n'ont pas le logement ou les ressources nécessaires. Je dis que l'Etat doit faire ce qu'il faut pour encourager les jeunes filles ou les jeunes femmes [à garder leur enfant] car ce sont souvent des mères de famille quelques fois de 2 ou 3 enfants qui procèdent à des avortements. Je considère l'avortement toujours comme un drame personnel et un drame national. Je m'efforce d'apporter à ce grand problème une solution qui soit à la fois humaine et politique.

Jean-Michel Aphatie : C'est une question importante parce qu'elle dit le regard qu'a le pouvoir sur des femmes et donc leur égalité dans la société et aussi le libre-arbitre qui est le (leur).

Jean-Marie Le Pen : Si vous étendez le libre-arbitre comme cela, vous pouvez l'étendre aux assassins. L'Etat corrige le libre-arbitre et cela s'appelle la Loi.

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