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La Constitution européenne selon Pöttering

Le président du Parlement européen Hans Gerd Pöttering, qui avait invité hier la présidente du Conseil de l’UE Angela Merkel, le président de la Commission européenne José Manuel Baroso et tous les anciens présidents du Parlement, pour tenter de relancer solennellement le processus de réanimation de la Constitution européenne. Lors d’un dîner, dans la soirée, Pöttering a donné sa version d’un compromis : « Nous ne pouvons pas être flexibles sur les réformes nécessaires », a-t-il dit. A savoir sur la première partie du traité, qui doit rester en l’état. C’est la partie proprement institutionnelle, celle qui fait franchir à l’Union européenne un pas important vers le super-Etat européen. De même, il faut garder la deuxième partie, car « ce projet d’a de chance de voir le jour que si nous sommes d’accord sur les valeurs qui nous unissent ». Lesquelles valeurs font l’impasse sur l’héritage chrétien de l’Europe, afin de pouvoir accueillir la Turquie ouvertement musulmane. En revanche, « 75% de la partie III ne sont qu’une description des traités existants et peuvent être éliminés ».

On nous avait longuement expliqué que le traité constitutionnel reprenait les traités existants (qui chaque fois modifiaient le traité précédent) afin qu’il n’existe plus qu’un seul texte.

Donc, selon Pöttering (et ceux qui ont déjà exprimé des idées similaires), on ajouterait la Constitution aux traités précédents. On laisserait les dispositions de Maastricht et d’Amsterdam dans les traités de Maastricht et d’Amsterdam, et on ferait ratifier ce qui était à proprement parler la Constitution européenne, ce qu’il y a de nouveau dans la Constitution européenne, à savoir ce qui a été rejeté par les peuples français et néerlandais…

Ils nous prennent pour des pommes.

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