« L’Irak est au bord de la désintégration. Le pays et ses institutions risquent de sombrer dans le chaos… La commission Baker-Hamilton et le renouvellement qu’elle représente de la politique américaine en Irak sont un premier pas important mais radicalement insuffisant si on veut éviter l’effondrement de l’Irak et une guerre régionale… Tous les acteurs politiques irakiens impliqués dans la violence doivent être amenés à la table des négociations et mis sous pression pour accepter des compromis. Le gouvernement irakien et les forces de sécurité ne peuvent être considérés comme des alliés qu’on soutient : ils font tout simplement partie des nombreux acteurs du conflit. » Telles sont les conclusions d’un rapport de l’organisation International Crisis Group.