Le président bulgare sortant, l’ex-apparatchik Guéorgui Parvanov, a remporté sans surprise le second tour de la présidentielle, mais avec moins de voix (moins de 76 %) que prévu par les sondages (plus de 80 %) sur son concurrent nationaliste Volen Sidérov, qui avait créé la surprise en arrivant deuxième au premier tour, reléguant la droite en dessous de 10 %. « Nous avons doublé notre résultat par rapport aux législatives », s’est félicité Sidérov (en 2005, son parti Ataka avait déjà créé la surprise en obtenant 21 sièges), affirmant qu’Ataka s’implantera dans le pouvoir local lors des prochaines élections municipales, et qu’il est « désormais un facteur incontournable, sans lequel un gouvernement ne pourra pas être constitué » après de prochaines élections législatives anticipées. Rappelons que Volen Sidérov se dit ouvertement en accord avec Jean-Marie Le Pen sur les questions européennes, ce qui tranche avec tant de politiciens eux aussi diabolisés comme « xénophobes » mais qui rejettent avec horreur toute comparaison avec le président du Front national.