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Dimanche ordinaire ?

Dans le « nouveau » calendrier liturgique, ce dimanche est le 27e « du temps ordinaire ». Dans « l’ancien » calendrier, c’est le 18e dimanche après la Pentecôte.

Qui a bien pu inventer qu’il puisse y avoir un temps ordinaire dans la liturgie ? Et comment une telle invention a-t-elle pu être adoptée par l’Eglise ?

Il ne peut pas y avoir de jours ordinaires dans l’année liturgique. C’est pourquoi l’Eglise appelle « féries » les jours où l’on ne célébre pas une fête particulière : férie veut dire fête, aussi. Tous les jours sont des jours de fête, parce que tous les jours sont des jours de grâce, des jours de salut.

D’autre part, le fait d’égrener des dimanches après la Pentecôte souligne que la vie humaine est une marche sur le chemin du salut : on avance, dimanche après dimanche, sous la lumière du Saint-Esprit descendu à la Pentecôte, et c’est lui qui nous fait avancer. Jusqu’au dernier dimanche, celui de la fin du temps, qui ouvre l’éternité.

Tandis que les dimanches ordinaires, qui ne sont reliés par leur apellation à aucun événement du salut, sont statiques, ils piétinent, ils ne vont nulle part.

Je vous souhaite de ne jamais avoir de dimanche ordinaire.

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