Les importations françaises de gaz naturel russe ont plus que doublé au cours du premier semestre de cette année, selon les données publiées par l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA).
La France a importé près de 4,4 milliards de mètres cubes de GNL russe au cours du premier semestre de cette année, contre un plus de 2 milliards de mètres cubes au cours de la même période il y a un an.
Commentaires
On me pardonnera j'ai la plus grande admiration pour Poutine un homme providentiel au sens fort du mot
Poutine pourrait "limiter" les importations vers les pays hostiles. A-t-il autant besoin d'argent? Et des droits de douane ou des prix de vente augmentés pour les "hostiles"?
Il pourrait sans problème, et je vous rejoins Matthieu et Dauphin, mais les Russes ont le respect des populations mêmes les plus hostiles. Les Russes font la distinction entre les dirigeants, leurs affidés et le Peuple, pourtant dont certains sont hostiles.
Sinon, il y a déjà longtemps que les territoires ukrainiens des 2 oblasts russophobes, ayant peu de russes, auraient été écrasés sous les bombes, à la méthode germano-anglo-américaine !
Maintenant, si les forces otaniennes entrent ouvertement en guerre, la riposte de la Sainte Russie sera cinglante ! On peut supputer que certains d'entre ces forces le savent, mais d'autres veulent une guerre mondiale coûte que coûte. C'est là le grand danger actuel.
Cela s'explique en grande partie par le fait que le projet Yamal LNG (site d'extraction et de liquéfaction de gaz naturel dans la presqu'île de Yamal (Sibérie arctique) monte en puissance et que Total en est l'un des principaux actionnaires, malgré les pressions subies depuis deux ans.) Les méthaniers géants brise-glaces font la navette entre cette usine de liquéfaction et les ports de regazification en Asie et... en Europe (dont la France à Dunkerque.) L'un de ces méthaniers porte même le nom de Christophe de Margerie, le défunt président de Total et l'un des maîtres d'œuvre du gigantesque projet Yamal LNG.
Petit détail : le gaz naturel liquéfié n'est pas touché par les sanctions anti-russes. Étonnant, non ?