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A Téhéran

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En plein centre de Téhéran, ces affiches :

« Vraiment le Messie 'Isa fils de Marie est messager de Dieu »

Et en dessous, l’indication que c’est une réponse à la « cérémonie satanique de l’ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris ».

C’est une citation du Coran, 4, 171. Les autorités iraniennes font ainsi d’une pierre deux coups. Elles dénoncent le blasphème des JO en affichant la Cène de Léonard de Vinci, donc en manifestation de sympathie avec les chrétiens agressés par l'ignoble parodie, et en montrant que les musulmans sont eux aussi agressés, tout en rappelant ce qu’est Jésus, 'Isa, pour l’islam. Non seulement le texte souligne en creux qu’il n’est pas fils de Dieu, mais c’est le début d’un des versets les plus antichrétiens…

Ô gens du Livre, n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie 'Isa, fils de Maryam, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Maryam, et un souffle venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas : « Trois. » Cessez ! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur.

Commentaires

  • À côté de l'indignation de nos frères orthodoxes dans la Foi, les manifestations de sympathie émanant de diverses sectes de l'islamisme devraient interpeller la pusillanime hiérarchie catholique. Hélas, nulle condamnation forte, à l'exception de quelques évêques de par le monde.
    On se contentera de l'appui des islamistes, sans être dupe.

    Isa est une forme dévoyée de Jésus, le Sauveur ; Jésus est plus que le messager, Il est le Verbe même de Dieu, il est le Messie, mais réduit au plus grand des prophètes pour ouvrir la voie à Mahomet, un personnage sans grande certitudes historiques.

    Ainsi, les mahométans sont dans la continuité de la haine talmudique envers Notre Seigneur Jésus-Christ et sa Très Sainte Mère Marie toujours Vierge, conçue Immaculée.
    Le Créateur eût-il pu refuser de s'incarner en sa créature ? Il aurait alors méprisé son œuvre créatrice.

  • Ouf! Un instant j'ai cru que vous alliez défendre le front de la foi contre l'Occident dégénéré à la sauce Soral.

  • Je ne peux manquer d'apprécier cette affiche dans un pays musulman. Merci à vous.

    On peut toujours discuter sur la conception que l'Islam a de Dieu le Fils, né de la Vierge Marie.

    J'aurais aimé que nos évêques mettent un peu plus de cœur à l'ouvrage pour défendre Notre Seigneur.

  • @Hugo
    Si j'en crois Etienne Couvert, l'Islam est la religion des Judéo-chrétiens implantés en Syrie appelés Nazaréens. Ils se disaient disciples de saint Jacques le Mineur, reconnaissaient en Jésus un prophète mais ils niaient sa divinité. Ils sont parvenus à convertir les Arabes de Syrie grâce au Coran attribué à Mahomet mais écrit par un Arabe (un certain Ommaya, affirme Etienne Couvert) qui se le fit dicter par un moine nazaréen. Selon Barthélémy d'Edesse un pamphlétaire antimusulman des XIIe-XIIIe siècle, l'original du Coran se trouvait à son époque, et se trouve peut-être encore, dans une trulla de la Grande Mosquée de Damas.
    Les musulmans reconnaissent une lignée de prophètes depuis Adam, et Jésus-Christ est l'un d'entre eux mais pas le dernier, d'où l'importance de Mahomet. Cependant, l'une des thèses paradoxales (capillotractées ?) d'Etienne Couvert, qui avait quand même du génie, c'est que la fameuse profession de foi musulmane : "Allah est grand et Mahomet est son prophète" doit être comprise dans un sens différent : "Allah est grand et Jésus-Christ n'est pas son Fils, ce n'est QUE son prophète."
    Quoi qu'il en soit, si l'on remonte jusqu'aux judéo-chrétiens, l'action du judaïsme talmudique dans la fondation de l'Islam doit être relativisée et revue à la baisse. On serait plutôt sur une hérésie gnostique très ancienne, niant la divinité du Christ, et dont Couvert pense qu'elle est aussi, d'ailleurs, aux origines du Bouddhisme.
    Quant aux musulmans d'aujourd'hui, il faut se poser la question de la sincérité de leur colère quand des dégénérés s'en prennent à la Cène. La Cène n'a aucun sens pour les musulmans. Le vrai blasphème, pour un musulman, ce serait plutôt d'affirmer la divinité du Christ. Mais on peut se rejoindre superficiellement avec eux sur les dégénérés et le sort qu'il faudrait leur réserver.

  • Ça faisait longtemps que vous ne nous aviez pas fait une tartine de Couvert.

    Ce personnage bas de plafond avait une obsession : les gnostiques. Tous les gens qui ne lui plaisaient pas étaient "gnostiques". Il m'a donc aussi traité de gnostique, et m'a poursuivi de sa vindicte pendant plusieurs années, me faisant même l'un des principaux infiltrés gnostiques dans l'Eglise. Quel honneur...

    Je vous demanderai donc de ne plus citer ce triste hurluberlu, sinon je supprimerai immédiatement votre message.

  • A Daoudal
    Je l'ai bien lu, mais à part une ou deux réponses à des critiques que vous auriez formulées contre lui (je suis trop inculte ou pas assez vieux pour avoir suivi ces débats dans des revues spécialisées) je n'ai pas trouvé dans les appendices de ses livres de méchancetés contre vous.
    Il avait en effet un adversaire qui était la gnose ; mais je ne pense pas que vous répondiez à sa définition du gnostique.

  • @Daoudal
    Vous pouvez sortir mes mails, mais vous serez peut-être d'accord avec mon analyse :
    les musulmans sont à la Cène ce que Paul et Montaignac sont à l'entendement !!!

  • Il n'y a que vous pour comprendre ce que vous écrivez... mais on rit de bon cœur.

  • @Montaignac
    Pourquoi ne pas exposer mes contradictions sur le fil où vous les dénonciez ? Je vous répondrai et nous rirons (peut-être) entre gens de bonne compagnie.

  • Et pan, pan et re-pan dans le bec ! J'adore.
    Et moi, je suis le roi de la glause. Hi, hi, hi.

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