Le Financial Times a fait le compte des multinationales qui ont obéi au boycott de la Russie : moins de la moitié sont parties.
Sur 3783 de ces firmes recensées, 2.173 (57,4%) n’ont pas modifié leurs activités, 1.223 (32,3%) ont déclaré fermer le rideau en Russie et seulement 387 (10,2%) ont réellement quitté la Russie.
Parmi les plus imbéciles « vertueux », Renault-Nissan, numéro 1 de l’automobile en Russie, qui a tout revendu pour un rouble.
Les entreprises qui sont parties ont perdu 107 milliards de dollars. Celles qui sont restées n’ont pas du tout l’intention de partir, parce que les sanctions qui devaient mettre la Russie à genoux ont eu l’effet inverse : « La hausse des salaires et une situation économique plus rose que prévu ont alimenté un boom des dépenses, rendant la Russie beaucoup plus attrayante pour les multinationales, en particulier dans le secteur de la consommation. »
Parmi les firmes qui tournent à plein rendement en Russie : Mondelez (Cadbury, Oreo, LU, Toblerone, Côte d'Or, Milka, Pépito…) Pepsico (20.000 salariés en Russie), Unilever (400 marques), Nestlé (50 marques)…
Parmi celles qui disent avoir tiré le rideau, beaucoup continuent discrètement en utilisant diverses combines. Ainsi le Financial Times, qui joue aussi le rôle de traqueur de collabos, a-t-il dénoncé la banque autrichienne Raiffeisen qui était théoriquement partie et qui publiait des dizaines d’offres d’emploi en Russie…
Commentaires
Les multinationales des perfides anglais et des perfides bataves, des non moins perfides nord-américains, des suisses...sont restés. Ils n'ont pas pris la décision nullissime de Renault-Nissan qui est quand même une multinationale où l'État français a le dernier mot. Une trahison de plus !
Le but est de mettre la France à genoux...ou sous terre, il n'y a aucun hasard.